Le conflit Russo-Ukrainien a de graves conséquences économiques sur le monde entier, notamment l’Europe. Depuis le début du conflit, les cours du pétrole ont connu une tendance haussière des prix avec des records enregistrés pour la première fois depuis 2008.
Aujourd’hui, les prix de l’or noir ont connu une légère hausse après une tendance baissière ces derniers 15 jours. Le prix du baril dépasse les 100 dollars pour ce mardi 5 avril 2022.
Le prix du baril de pétrole a enregistré une légère augmentation aujourd’hui, les contrats à terme sur le Brent ont augmenté de 1,02 %, passant ainsi à 108,63 dollars le baril.
Quant au brut américain West Texas Intermediate, après une chute remarquable ces derniers jours, celui-ci a dépassé aujourd’hui les 100 dollars, et a connu une augmentation de presque 1%, passant ainsi au prix de 105 dollars le baril.
Et en ce qui concerne le prix du pétrole algérien « Sahara Blend », il a enregistré, hier 04 avril 2022, une légère hausse, le prix du baril a atteint les 110 dollars.
Une tendance baissière dans les prix du pétrole ces 15 derniers jours
Suite aux sanctions imposées sur la Russie, et vu que celle-ci dominait la production et l’exportation du pétrole dans le monde, les exportateurs nationaux de pétrole se retrouvent obliger d’augmenter leur production afin de pouvoir rééquilibrer le marché.
En attendant, le président américain Joe Biden avait déclaré qu’ils allaient puiser encore dans leurs réserves stratégiques pour stabiliser le marché. Et qu’ils allaient retirer des réserves stratégiques américaines de pétrole, une quantité pouvant atteindre un million de barils par jour. Celle-ci peut couvrir une période de 6 mois à compter du mois de mai prochain. Cette procédure a pour but de combler le manque et de stabiliser le marché.
À la suite de cette déclaration, les prix du pétrole ont connu une baisse d’environ 13 % durant la semaine dernière. Cette baisse revient aussi à l’armistice au Yémen, qui a réduit les craintes de ruptures des approvisionnements de pétrole.
L’agence internationale de l’énergie avait annoncé auparavant que les marchés pourraient perdre 3 millions de barils par jour venant de la Russie à partir du mois d’avril 2022, ce qui serait beaucoup plus que la baisse prévue.