Le ministre du Commerce intérieur et de la Régulation du marché national, Tayeb Zitouni, a appelé les écoles de langues privées à respecter les termes de leur registre de commerce.
En marge d’une rencontre avec les cadres du ministère, au palais des expositions, Zitouni a exhorté les écoles de langues privées à ne pas exercer d’autres activités non enregistrées, notamment les cours particuliers.
« Certaines écoles privées agréées qui enseignent les langues étrangères proposent des cours particuliers, ce qui constitue une activité non inscrite au registre de commerce », a déclaré Zitouni à cet égard.
Et d’ajouter : « Le problème réside dans l’exercice d’activités non déclarées au registre de commerce, ce qui est contraire à la loi. »
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Zitouni a indiqué que son secteur avait demandé aux écoles de langues privées de se conformer à ce que stipule le registre de commerce. « Nous avons demandé à ces établissements d’exercer les activités autorisées par le registre de commerce et la loi », a-t-il souligné.
Il a également précisé que « le contrôle des écoles privées qui enseignent les langues étrangères vise à les maintenir dans le cadre légal« .
Les écoles de langues sommées de respecter la loi : fin des cours particuliers non déclarés
Par ailleurs, Zitouni a adressé un message aux semeurs de troubles sur les réseaux sociaux qui cherchent à créer une polémique : « Certains veulent créer une polémique en utilisant les réseaux sociaux pour nous faire revenir sur la décision que nous avons prise, mais cette démarche est dénuée de fondement. »
Pour conclure, Zitouni a affirmé : « Je ne suis pas contre les cours particuliers, mais ils doivent être ajoutés au registre de commerce et l’activité doit être déclarée pour qu’elle soit conforme à la loi. »
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En résumé, le ministre du Commerce a mis en garde les écoles de langues privées contre la pratique de cours particuliers non déclarés.
Cette pratique est considérée comme illégale et les écoles concernées sont appelées à se conformer à la réglementation en vigueur. Le ministre a également tenu à rassurer l’opinion publique en affirmant que cette mesure ne vise pas à interdire les cours particuliers, mais à les encadrer légalement.