Le coach champion d’Afrique, Djamel Belmadi, suscite l’intérêt de plusieurs sélections, dont celle du Qatar et du Maroc. Le président de la FAF, Kheïreddine Zetchi, ne va pas rester les bras croisés, même si le contrat de Belmadi court jusqu’en 2022.
De par son amour pour son pays, l’Algérie, Djamel Belmadi a mis toutes ses connaissances acquises à travers sa carrière aussi bien de joueur que d’entraîneur, pour donner de la joie à son peuple. Onze mois seulement après avoir pris en main la barre technique de la sélection nationale dans des circonstances « exceptionnelles » que seul le « destin » pourrait expliquer, Djamel Belmadi a réussi à faire sortir tous les Algériens à travers le monde pour fêter ce premier titre de Champion d’Afrique à l’extérieur du pays, le deuxième après celui acquis à Alger en 1990. Avec un parcours exceptionnel où les Verts ont gagné tous leurs matchs avec une victoire aux tirs au but contre la Côte d’Ivoire et une « double » victoire contre le Sénégal au premier tour puis en finale, le coach Belmadi suscite bel et bien l’intérêt de beaucoup de pays, dont le Qatar, d’où il a entamé sa carrière d’entraîneur et où il a fait bel et bien ses preuves, sans oublier le Maroc. En effet, aux dernières nouvelles, des clubs qataris et le Maroc veulent engager le nouveau champion d’Afrique 2019. Ses capacités à transcender ses joueurs pour obtenir ce qu’il veut d’eux, sa discipline claire et son langage direct avec tous ses interlocuteurs et surtout ses capacités techniques et tactiques, qui lui ont permis de passer tous les écueils en terre égyptienne et arracher le trophée continental, font qu’il est tout à fait logique que Belmadi ait des propositions astronomiques des équipes de pays qui se trouvaient en Egypte, dont le Maroc, ou de nombreux autres clubs, dont les Qataris. Ceci, sans oublier d’autres, en Europe, qui pourraient bien toucher un mot au sélectionneur national pour l’engager, attendant juste le temps qu’il savoure cette consécration continentale pour ce faire. Et pour ne point être pris au dépourvu et bien que Djamel Belmadi soit sous contrat avec la Fédération algérienne de football jusqu’à la Coupe du monde 2022, prévue au Qatar, le président Kheireddine Zetchi, doit certainement chercher à conforter la présence du technicien en question à la tête de la barre technique des Verts. Des négociations avec lui, seraient, apprend-on, engagées dans les jours qui viennent ou juste après des vacances bien méritées. Zetchi demandera à l’entraîneur national de s’asseoir autour d’une table de négociation, où il lui sera proposé un meilleur salaire. Sachant que Belmadi ne cherche nullement l’argent pour redonner de la joie aux supporters algériens avec qui, il y a une communion remarquable, nul doute que celui-ci, ne va pas se précipiter en ce moment d’euphorie. Lui-même a tenu à préciser lors de la remise des médailles de mérite à l’ensemble de la sélection : « Le meilleur moyen de procurer de la joie au peuple est de gagner des titres pour rendre fière toute une nation. C’est la première fois de l’histoire du football algérien que notre Equipe nationale est sacrée en dehors de ses bases. C’est une immense fierté d’avoir réussi notre objectif en procurant de la joie à notre peuple qui mérite cette victoire historique. » Et de conclure que « le mérite revient aux joueurs, ce sont eux les principaux acteurs. Ils se sont battus durant tout le tournoi pour aller décrocher le trophée. Un grand bravo à eux ». Enfin, très prudent et sachant parfaitement où il se dirige, Belmadi va rester, comme il l’a toujours été, soit humble, et va faire, comme sur les terrains : « Jouer match par match. » Ce qui veut dire qu’il va d’abord tenter une autre surprise bien plus belle que celle du trophée africain au Qatar en 2020, là, où on lui a fait confiance pour mener le pays aux cimes des pays du Golfe. Mais, là, question argent, il est tout à fait évident qu’il sera revu à la hausse, soit à la hauteur de l’«exploit » réussi et du « rêve » réalisé en l’espace de 11 mois.