Le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie Faouzi Derrar a déclaré que l’obstacle à l’obtention du vaccin réside dans certains pays qui offrent d’abord de l’argent pour acquérir le vaccin en premier.
Faouzi Derrar a révélé qu’ils existent des consultations avec les partenaires russes et britanniques pour acquérir le vaccin anti-Covid-19, insistant sur le fait que « l’Algérie n’a pas tardé à acquérir le vaccin ».
« C’est le pays producteur du vaccin qui contrôle la quantité du vaccin », a déclaré Derrar lors d’une journée parlementaire sur la stratégie de pandémie et de vaccination de Covid-19.
Il a annoncé toutefois que trois ou quatre vaccins seront fournis et apportés en Algérie, et que l’acquisition se fera, tout au long de l’année, selon un calendrier de disponibilité.
Selon le même porte-parole, la chose la plus importante à l’Institut Pasteur est d’assurer un bon vaccin et de vacciner autant de citoyens que possible dans de bonnes et meilleures conditions.
Lyas Rahal évoque les pics de l’épidémie en Algérie
Lyes Rahal, directeur général des services de santé et de réforme hospitalière a affirmé que l’Algérie a connu deux pics de l’épidémie Covid-19 depuis son apparition en Algérie.
Selon lui, la première vague ayant eu lieu entre le 18 et le 25 juillet 2020, dont 11 263 personnes ont étés hospitalisés dans divers services de la santé à travers le pays.
Le deuxième pic s’est produit entre le 22 et le 28 novembre 2020, et n’a touché que 15 wilayas, et a vu 8 110 personnes entrer à l’hôpital.
Le même responsable a rappelé, qu’entre les deux pics de l’épidémie les autorités sanitaires ont fournis et intensifié des efforts afin de contenir la pandémie Covid-19, et que jusqu’à ce que 83 laboratoires de diagnostic étaient ouverts, tandis que le taux de mortalité est ramené à 3 ou 3,5 %.