Annoncé il y a quelques jours, l’obligation de présentation du pass vaccinal pour accéder à des lieux publics se précise davantage, avec l’évolution inquiétante de la situation épidémiologique constatée ses derniers jours en Algérie.
Si la vaccination reste toujours facultative en Algérie, la campagne de sensibilisation dans ce sens ne semble pas trop convaincre les Algériens à se faire vacciner contre le coronavirus. Or, depuis quelques jours, plusieurs responsables du secteur sanitaire font état du projet de l’instauration d’un pass vaccinal pour pouvoir accéder à plusieurs lieux publics.
Ce jeudi 15 juillet, c’est le porte-parole du Comité scientifique chargé de suivi de l’évolution de l’épidémie, le Dr Djamel Fourar qui a réitéré ce point lors d’une opération de vaccination au profit des étudiants à Alger. Selon lui, « nous devrons atteindre une étape où l’accès aux lieux publics ne sera pas permis sans la présentation d’un pass vaccinal ».
Cette déclaration vient donc confirmer encore davantage la démarche des autorités visant à convaincre les citoyens de se faire vacciner contre la Covid-19, sans pour autant le rendre obligatoire. D’ailleurs, Dr Fourar a affirmé dans ce sens : « nous allons user de tous les moyens pouvant influencer les citoyens en faveur de la campagne de vaccination ».
« Réduire les visites familiales pendant l’Aïd »
S’exprimant sur la fête de l’Aïd El Adha prévue pour le 20 juillet en cours, l’intervenant préconise « de réduire les visites familiales et de prendre toutes les mesures préventives lors du rituel du sacrifice, et ce, afin d’éviter la propagation du virus ».
Pour rappel, l’instauration d’un pass vaccinal permettant l’accès aux différents espaces clos recevant le grand public a été évoquée par plusieurs autres responsables du secteur sanitaire. Il s’agit du Directeur général de l’institut national de santé publique INSP Lyes Rahal, du président de la Société algérienne d’immunologie Kamel Djenouhat, puis du Dr Fourar qui a évoqué cette démarche à deux reprises.
Intervenant lors d’une réunion du Comité scientifique consacrée à l’étude de la situation épidémiologique tenue au ministère de la Santé le 8 juillet dernier, ce dernier avait affirmé que le citoyen ayant reçu le vaccin obtiendrait une attestation avec un code personnel lui permettant l’accès aux lieux publics.