Parmi les mesures d’allégement des restrictions imposées dans le cadre de la lutte contre la propagation de l’épidémie du Coronavirus, revendiquées par les citoyens, la réouverture des salles des fêtes.
Après la reprise partielle des vols sous un protocole sanitaire strict mis en place par le Comité scientifique, ce dernier a proposé un autre protocole pour une éventuelle réouverture des salles des fêtes pour l’été 2021, après plus d’une année de fermeture.
C’est ce qu’a annoncé, hier mardi Dr Lyes Akhamouk, membre du Comité scientifique dans une déclaration accordée au journal arabophone Echaab. « Il n’y a pas ce qui empêche la réouverture et la reprise d’activité des salles des fêtes pour cet été », a-t-il, en effet, déclaré.
Cette mesure devra être, selon lui, accompagnée par un protocole spécial mis en place par le Comité scientifique. Ceci dit, il précise que la dernière décision revient aux plus hautes autorités du pays.
Le membre du Comité scientifique a tenu à signaler que plusieurs fêtes de mariages ou autre sont organisées actuellement dans des villas et endroits qui ne sont pas équipés et ne répondent pas aux normes nécessaires pour assurer la prévention. D’où justement la possibilité de réouverture des salles des fêtes avec un protocole sanitaire spécialement conçut pour ça.
Les principaux axes du protocole sanitaire
Dans ce sens, il explique que le Comité scientifique a déjà préparé un protocole sanitaire pour une éventuelle décision permettant la reprise de l’activité pour ces structures pendant cet été. L’intervenant a ensuite cité quelques axes de ce protocole.
Il s’agit donc, en premier lieu, de la réduction de la capacité des salles de fêtes à 50%. Les ustensiles de restauration devront être utilisés qu’une seule fois, et bien sûr, l’obligation du port du masque de protection par tous les présents, dont les invités et les personnels de la salle. Le protocole interdit également la présence des enfants de moins de seize ans.
Par ailleurs, Dr Akhamouk souligne que la date de la réouverture des salles des fêtes n’est pas encore fixée, d’autant que la dernière décision relève des prérogatives des hautes autorités du pays.