La propagation alarmante d’Omicron dans le monde a incité plusieurs pays à donner un autre tour de vis sanitaire pour contrer l’épidémie. Si certains ont décidé de revoir les conditions d’accès à leurs territoires, d’autres ont procédé à la fermeture totale de leurs frontières.
L’Espagne et le Royaume-Uni ont imposé, tout récemment, de nouvelles mesures aux voyageurs étrangers. Ainsi, si le Royaume-Uni a décidé d’alléger les mesures restrictives, l’Espagne, quant à elle, se voit renforcer ces dernières afin d’éviter une aggravation de la situation sanitaire déjà assez délicate.
Le Royaume-Uni supprime plusieurs restrictions
Le Royaume-Uni a décidé d’alléger les mesures restrictives pour les voyageurs, et ce, à compter du 11 février. Les autorités britanniques annoncent, dans ce sens, que les voyageurs algériens seront ajoutés à la liste des passagers éligibles aux nouvelles mesures. Ainsi, « la preuve du statut vaccinal se fera par certificat de vaccination Algérien », explique Air Algérie dans un communiqué publié sur sa page Facebook.
Les autorités britanniques informent, dans la foulée, que les test PCR ou antigénique de moins de 48H n’est exigé pour les passagers vaccinés. Seule une preuve de vaccination sera demandée au voyageur.
Par ailleurs, le pays dresse la liste des vaccins autorisés, parmi eux, figure le vaccin Moderna, Janssen (vaccin à dose unique), Novavax (Nuvaxovid et Covovax), Oxford/AstraZeneca, Pfizer BioNTech, Sinopharm ainsi que Sinovac.
L’Espagne durcit ses mesures restrictives
Contrairement au Royaume-Uni, l’Espagne ne veut plus se défaire de ses mesures restrictives qu’elle impose aux voyageurs étrangers depuis l’ouverture de ses frontières. Le pays va jusqu’à durcir les restrictions pour les passagers. Un train de mesures a donc été annoncé par les autorités espagnoles et qui entrera en vigueur le 1 février prochain.
Ainsi, les passagers âgés de plus de 11 ans devront, de ce fait, présenter un certificat de vaccination COVID-19 « montrant qu’ils ont été entièrement vaccinés avec AstraZeneca, AstraZeneca, Covaxin, Covishield, Covovax, Janssen, Moderna, Nuvaxovid, Pfizer-BioNTech, Sinopharm ou Sinovac au plus 270 jours ( 9 mois) et au moins 14 jours avant l’arrivée, ou une dose de rappel (en plus des schémas vaccinaux de plus de 9 mois) », détaille le communiqué d’Air Algérie.
Les passagers seront également obligés de présenter un certificat de récupération COVID-19 « délivré au moins 11 jours après le résultat positif du test COVID-19 NAAT. L’échantillon pour le certificat doit avoir été prélevé au maximum 180 jours avant l’arrivée », précise la même source.