Le ministère de la Santé s’apprête à l’application d’un nouveau protocole thérapeutique unifié à travers tout le territoire national afin de s’adapter à la situation épidémiologique engendrée par la propagation du variant Delta du Coronavirus.
Dans une déclaration à la presse, le ministre de la Santé Abderrahmane Benbouzid affirme : « Nous avons un protocole de traitement complètement modifié, et nous avons des instructions pour demander à nos collègues de tous les établissements de santé d’adopter le même protocole en plus d’autres directives liées au processus de vaccination ».
Sans avancer plus de détails concernant ce nouveau protocole, le même responsable ajoute qu’il s’agit d’un protocole thérapeutique mis en place « pour s’adapter à la situation épidémiologique actuelle, qui devra être appliqué dans tous les hôpitaux du territoire national ».
Benbouzid a également précisé que l’instruction attendue « inclura la non-obligation des tests PCR avant de se faire vacciner contre le coronavirus, car ce n’est pas nécessaire », sachant que cette procédure est en vigueur dans certaines wilayas.
« Les décès sont dus à la férocité du virus et non au manque d’oxygène »
S’exprimant autour des cas de contamination au nouveau variant, le premier responsable du secteur sanitaire affirme que « de nombreux cas infectés par le variant delta arrivent dans les hôpitaux dans un état avancé dans lequel leur corps ne peut pas recevoir d’oxygène en raison de la détérioration totale des poumons ».
Et c’est pour cette raison que les services sanitaires optent pour l’administration de l’oxygène médical que pour les cas jugés récupérables », a-t-il expliqué.
Dans le même sillage, il souligne que « les décès enregistrés actuellement sont dus à la férocité du virus et non au manque d’oxygène comme on le dit. L’oxygène est disponible et aide certains cas, mais ce n’est pas la seule solution pour toutes les personnes infectées ».
Pour ce qui est de la disponibilité des vaccins, le ministre affirme que « les doses dont nous disposons actuellement sont suffisantes pour couvrir la demande en attendant l’arrivée, aujourd’hui ou demain, d’importantes quantités estimées à 8 millions de doses du Sinovac, de l’AstraZeneca ou encore du Spoutnik V ».