Les cas de contaminations à la covid-19 connaissent un bond inquiétant en Algérie depuis quelques jours. Les infections ont doublé en l’espace de 72 heures seulement, ce qui indique qu’on est au début du pic épidémiologique.
Le Pr Senhadji, président de l’Agence de sécurité sanitaire, dans une déclaration accordée au journal arabophone Echourouk, a dressé un bilan inquiétant quant à la situation sanitaire, et il a notamment mis en garde contre le risque de l’émergence d’un nouveau variant en Algérie.
Double vague : un double risque ?
Le professeur rappelle que l’Algérie fait face à la fois aux variants Delta et Omicron. Au moment où le pays traverse un pic lié au Delta, Omicron émerge, et complique les choses. Avec ce que ce variant a fait endurer aux algériens l’été dernier, il faut y faire face, mais sans oublier le risque lié à Omicron, estime de professeur.
Mais ce que le professeur redoute plus que tout, c’est bien l’apparition d’un nouveau variant. Il explique que si l’on ne barre pas la route au variant Delta en Algérie, il va probablement en résulter la naissance d’une nouvelle souche de la Covid-19, encore plus dangereuse. Le spécialiste ajoute que la seule manière de ralentir la transmission du virus reste la vaccination.
Il dit la même chose sur le variant Omicron, déjà présent en Algérie. « Il ne faut pas penser que la fin d’Omicron sera la fin de l’épidémie, c’est là qu’on voit l’importance de la vaccination qui va empêcher l’émergence d’un nouveau variant », alerte-t-il.
Pour finir sur une note d’espoir, le même intervenant déclare que les données scientifiques concernant le variant Omicron sont plutôt positives, bien que facilement transmissible, ce variant pourrait aider à acquérir l’immunité collective.