L’Algérie connaît ces derniers jours une hausse des cas de contaminations à la covid-19. Il s’agit toutefois du variant Delta, responsable de la troisième vague qui a dévasté le pays l’été dernier. Concernant le nouveau variant, baptisé Omicron, il faudra encore attendre quelques semaines avant qu’il ne domine.
Selon le Dr Faouzi Derrar, le directeur de l’Institut Pasteur Algérie, les cas de contamination au variant Omicron en Algérie affichent une courbe ascendante. Il rappelle que deux cas ont été enregistrés hier dimanche et estime que plus de nouveaux cas vont être recensés dans les jours qui suivront.
Le spécialiste affirme qu’il s’attend à une hausse de cas de contamination à ce nouveau variant dans les semaines à venir. Selon lui, le variant Omicron va supplanter le Delta en Algérie à la fin du mois de janvier 2022. Il est à rappeler que les études indiquent que le variant Omicron, bien que doté d’une propagation plus rapide, demeure moins ravageur que le Delta.
Séquençage en Algérie : « c’est désolant »
De son côté, le Pr Djenouhat indique que « nous sommes en pleine phase ascendante du Delta, ce qui va être accentué par l’arrivée d’Omicron, considéré comme le variant le plus contagieux parmi tous les virus respiratoires ».
Invité de la radio national, ce spécialiste a souligné l’importance du séquençage dans la lutte contre le coronavirus. Il déplore toutefois qu’« à ce jour, seul le laboratoire de l’Institut Pasteur d’Alger peut effectuer le séquençage pour identifier le type de variant ».
« C’est désolant », confie le Pr Djenouhat, « Il faut agir vite et rapidement pour généraliser ces opérations » afin d’éviter « de faire monter un prélèvement d’un Algérien qui habite à Tamanrasset pour faire le séquençage à Alger », ajoute-t-il.