L’Algérie a failli dépasser la barre des 3.000 cas confirmés lors de ce mois de janvier. Pendant ce temps, une moyenne de 12 décès par jour a été annoncée. Aujourd’hui que la décrue est confirmée, les décès quant à eux restent tout aussi élevés.
Hier, le bilan a fait état de 1365 cas d’infection à la Covid-19. Le même communiqué du ministère de la Santé affirme que le coronavirus a fait 11 nouveaux décès dans ces mêmes 24 heures. Le 24 janvier, en plein pic, l’Algérie enregistrait 13 décès, alors que les cas de contamination étaient à plus de 2.000.
Les contaminations sont en baisse, mais pas les décès. Une chose que le Pr Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie, a tenté d’expliquer dans une déclaration faite au quotidien francophone Reporters.
C’est une question de temps
Le professeur indique « qu’il y a toujours un décalage entre les cas confirmés et la courbe des décès et des cas graves ». Il précise que ce décalage est « de dix jours à deux semaines ». Cela est observable dans tous les pays du monde, ou la baisse des décès n’intervient qu’après quelques jours de la confirmation de la décrue.
« Parmi ceux qui étaient malades, il y a par exemple une dizaine de jours, il y a un petit pourcentage parmi eux qui sont en train de faire des complications, sont des cas graves ou décèdent », explique le Pr Djenouhat. Il ajoute que «Cette situation de décalage n’est pas spécifique à la vague actuelle, c’est de cette manière que cela se passe depuis le début de la pandémie dans tous les pays du monde».