Avec l’apparition d’un nouveau variant de la covid-19, en l’occurrence le variant omicron, de nouveau défis s’imposent. La pandémie actuelle a en effet mis à nu les inégalités en matières de développements technologiques et biologiques entre les pays.
En Algérie par exemple, un seul laboratoire peut effectuer le séquençage pour détecter le type de variant. Il s’agit du laboratoire de référence de l’institut pasteur qui a jusqu’à maintenant pu détecter 16 cas de contaminations au variant Omicron.
Cependant, les autres laboratoires du pays ne peuvent pas opérer ce séquençage. Pire encore, les tests anti-génique utilisés actuellement en Algérie ne permettent pas la détection du variant « Omicron », a révélé aujourd’hui Dr Abdelbasset MAOUT, spécialiste en virologie et Chef du laboratoire de dépistage SARS Cov2 au CHU de Sétif.
En effet, cela est dû aux multiples mutations du virus, notamment au niveau de la protéine Spike (ou protéine S) qui permet au coronavirus de pénétrer dans les cellules humaines, explique le spécialiste.
Ce dernier a de ce fait indiqué que les résultats des tests de dépistage, précisément les tests antigéniques peuvent s’avérer négatifs alors que la personne est réellement atteinte.
Docteur Abdelbasset MAOUT, qui est intervenu ce vendredi 31 décembre sur les ondes de radio Sétif, a d’un autre côté rassuré quant à l’efficacité du vaccin anti-covid contre toutes les souches du virus, y compris la souche « omicron ».
Les chiffres quotidiens ne sont pas exacts
Par ailleurs, l’intervenant considère que la situation épidémiologique en Algérie demeure stable bien que les chiffres officiels ne reflètent pas réellement le nombre exact des contaminations.
Dans ce sens, le spécialiste appréhende l’augmentation des cas d’infections et d’hospitalisation tout en indiquant que la quatrième vague s’est installé en Algérie. En conclusion, docteur MAOUT fait savoir que les spécialistes du monde prévoient la fin de la pandémie avec la fin de l’année 2022.