Au moment ou le variant Omicron frappe de plein fouet l’Algérie, beaucoup de patients n’hésitent pas à se ruer sur certains médicaments. C’est dans ce contexte que le ministère de l’Industrie pharmaceutique a décidé d’injecter de nouvelles quantités dans le marché afin d’éviter toute pénurie.
Le responsable et président de l’Observatoire de veille sur la disponibilité des produits pharmaceutique, Reda Belkacemi, a confirmé, aujourd’hui mercredi le 26 janvier, que la tutelle a décidé de donner le feu vert aux pharmacies pour effectuer le diagnostic et la détection du virus Covid-19, et cela conformément aux ordonnances et directives du président Tebboune, concernant la fourniture de tests de détection du virus Corona à grande échelle.
Le paracétamol, produit de large consommation
Belkacemi a également annoncé la production de 19 millions d’unités supplémentaires de paracétamol au cours de la prochaine période pour répondre à la demande nationale. Il ajoute, dans une déclaration accordée à la Radio Nationale, que les médicaments recommandés par le protocole sanitaire contre le Coronavirus sont disponibles, qu’il s’agisse de ceux fabriqués localement ou de ceux importés. Il explique que ces médicaments sont distribués de manière régulière.
Le même intervenant confie qu’il y a une usine qui produit des médicaments de coagulation du sang qui seront commercialisés début février, confirmant dans le même contexte, que tous les moyens pour contrer l’épidémie sont disponibles comme les masques et les gels hydroalcooliques.
Pour conclure, le responsable affirme que la pression sur certains médicaments comme le paracétamol, est attribuée à plusieurs facteurs comme le commercialisation sauvage et l’automédication qui ont conduit à une large consommation de cette substance. C’est d’ailleurs pour répondre à cette demande croissante que la tutelle a injecté environ 16 millions d’unités de novembre au 13 janvier, et a programmé de produire 19 millions d’unités d’ici fin février, souligne encore le respnsable.