La crise sanitaire est-elle entrain de vivre ses dernières heures en Algérie. Les chiffres dessinent sans ambiguïté aucune, une sensible décrue. Après avoir recensé plus de 2.500 cas au mois de janvier dernier, l’Algérie est aujourd’hui au-dessous de la barre des 300 cas.
Aujourd’hui, le 20 février 2022, le bilan délivré par le ministère de la Santé a annoncé 118 nouveaux cas de contamination à la covid-19 en Algérie ces dernières 24 heures contre 251 cas annoncés par le bilan de la journée d’hier samedi. Il s’agit donc d’une nouvelle baisse qui confirme les prévisions des spécialistes.
Outre les cas de contamination, ce bilan dévoilé ce dimanche par le département de Benbouzid indique que 10 nouveaux cas de décès ont été enregistrés en Algérie ces dernières 24 heures suite à des complications liées au virus.
Ces chiffres révélés aujourd’hui par le département de Benbouzid font monter le total des contaminations à la covid-19 en Algérie à plus de 264.054 cas depuis le début de la pandémie. Le nombre de décès quant à lui continue de monter, l’Algérie a recensé pas moins de 6.797 cas, selon les calculs officiels.
Covid-19, une maladie chronique ?
Au moment où l’humanité s’apprête à tourner la page de la pandémie, voilà que des voix s’élèvent pour dire que la covid-19 est plus qu’un virus respiratoire, et qu’il y a de fortes chances qu’il soit une maladie chronique.
C’est sur le site Futura que l’on peut lire que « si la Covid-19 au début de la pandémie, apparaissait comme un virus respiratoire donnant lieu à une pathologie asymptomatique chez 80 % des patients et pouvant aboutir à des formes graves chez les patients fragiles comme les obèses, les personnes âgées, les diabétiques. Nous savons maintenant que c’est bien plus compliqué que cela ».
La même source affirme que chez certain patient atteint de la covid, et plusieurs mois après leur contamination, ils continuent de ressentir de divers symptômes parfois très invalidants.
Des risques accrus
Ce qui est qualifiée de covid long risque donc d’être plus long que prévu. Le comble, c’est que les symptômes de la covid longue ont été détectés chez certains patients qui n’ont fait qu’une réaction bénigne au covid-19.
Des chiffres inquiétants sont avancés par le média qui cite une publication du prestigieux British Medical Journal (BMJ). Une infection au nouveau coronavirus « exposait à un risque accru d’arrêt cardiaque (+61 %) et d’AVC (+52 %) dans l’année qui suit », fait savoir la même source.
Le virus étant relativement nouveau, reste encore méconnu par les spécialistes. Les risque que la covid-19 présentent sur le long terme ne peuvent être étudiées ni encore moins confirmées avant quelques années. Ce qui semble sûr pour le moment, c’est que les mutations du virus, comme dans toutes les pandémies, l’avait mené vers des souches plus contagieuses, mais plus faible.
Le pic a donc été rapidement atteint, mais les dégâts de ces derniers mois ont été moindres que ceux de la vague Delta qui a été particulièrement meurtrière en Algérie, mais dans plusieurs autres pays du monde. En Europe et aux États-Unis, des chiffres records de contamination ont été enregistrés lors de la vague causée par le variant Omicron.