C’est depuis la fin de la troisième vague de la covid-19 que les spécialistes s’égosillent à mettre en garde contre une quatrième. Selon le professeur Akhamouk, tous les indicateurs soulignent qu’on s’apprête à vivre une flambée à laquelle on ne s’est pas bien préparé.
Invité de Radio Sétif, le Dr Lyes Akhamouk, membre du comité scientifique chargé de suivi et de surveillance de la pandémie du coronavirus, a dressé un tableau réaliste de la situation que nous vivons actuellement et n’a pas manqué de prédire l’arrivée d’une quatrième vague qui connaitra son apogée dans les semaines qui vont suivre.
« L’arrivée de la 4e vague est presque sur »
Selon ce spécialiste, « tous les indicateurs biologiques dont nous disposons assurent que les cas de contamination à la covid-19 sont en hausse ces deux dernières semaines notamment au niveau des grandes villes, ça sera le tour ensuite au reste du pays ». Ces indicateurs, explique le Dr Akhamouk, consistent en la hausse du nombre des cas positifs, des hospitalisations, et des patients nécessitant une réanimation.
Au moment où l’Europe connait une nouvelle vague, notamment l’Angleterre, qui « enregistre seule plus de 40 000 cas par jour », indique l’intervenant, qui ajoute que « l’arrivée de la quatrième vague est presque sur » en Algérie, et qu’il s’agit d’une chose « inévitable ».
Le Dr Lyes Akhamouk indique toutefois « qu’il est possible d’amoindrir sa dangerosité et d’atténuer sa force avec une réaction rapide en respectant les mesures de prévention et en continuant la vaccination ». Selon le spécialiste « actuellement, c’est le meilleur moment d’aller se faire vacciner ». Il explique que « l’immunité vaccinale prend effet 6 semaines après la vaccination » alors que « le pic de la quatrième vague est prévu, lui aussi, d’ici à 4 ou 6 semaines ».
« Il ne faut pas attendre la 4e vague pour se faire vacciner »
Selon le Dr Akhamouk, la quatrième vague « pourrait s’avérer plus légère que les précédentes vagues » et ce grâce « au taux des vaccinés dont nous disposons ». Ces derniers « feront face à cette vague », a-t-il expliqué.
Le même intervenant a assuré que « nous sommes prêts concernant les stocks d’oxygène, les médicaments et les moyens nécessaires pour faire face à cette vague ». Le Dr Akhamouk a toutefois appelé les citoyens « à ne pas écouter les discours des rumeurs sur Facebook », et aller « se faire vacciner immédiatement, car c’est la seule solution ».
Concernant la nature de la quatrième vague, le Dr Akhamouk indique « qu’on a demandé aux spécialistes de nous fournir des informations sur la possibilité d’existence de nouveaux symptômes et sur la nécessité d’utiliser de nouveaux médicaments ».