Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, a souligné, ce lundi 2 mai 2022, qu’on ne peut pas dire que le Coronavirus « a définitivement été éliminé », soulignant aussi « l’importance de la prudence ».
En marge de sa visite, à l’occasion de l’Aïd el-Fitr, au service de Pédiatrie du CHU « Nafisa Hammoud » (anciennement Parnet), et le Service des urgences du CHU « Mustapha Pacha » d’Alger, le ministre de la santé a déclaré que malgré l’enregistrement d’un état de stabilité et d’un déclin de l’épidémie de la Covid-19, cependant, « il est nécessaire de faire preuve de prudence, notamment à la lumière de la propagation du virus dans certains pays ».
Le ministre n’a pas manqué l’occasion, d’évoquer « l’attention particulière » que le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, accorde au secteur de la santé, notamment au regard de la révision de sa loi fondamentale, notant que le ministère étudie ce dossier en collaboration avec les partenaires sociaux.
D’autre part, Benbouzid a souligné que cette visite était l’occasion de voir les conditions des malades, en particulier des enfants qui n’avaient pas la « chance » de passer la fête chez eux, puisqu’il leur a remis des cadeaux symboliques, notant que c’est le sien » devoir » de rendre visite à ces patients en ce jour béni et de leur apporter joie et bonheur.
À l’hôpital Mustapha Pacha, le ministre a estimé que sa visite revêt un caractère de solidarité avec les agents de santé qui – comme il l’a dit – exercent leurs fonctions en ce jour béni, soulignant « l’importance» d’entreprendre ce type d’initiative.
Djenouhat exclut la possibilité d’une 5éme vague
Le mardi 26 avril 2022, le Professeur Kamel Djenouhat, président de la Société algérienne d’immunologie et chef de service du laboratoire central EPH Rouiba, qui était invité à la Radio Nationale, a confirmé que l’épidémie de Coronavirus est en passe de disparaître en Algérie, excluant par la même occasion la survenue d’une cinquième vague.
Le Professeur Djenouhat a déclaré que les Algériens ont acquis une immunité collective grâce au variant Omicron, qui a infecté plus de 93% des Algériens, selon l’étude menée au niveau de l’hôpital de Rouiba. Ce dernier a attribué la diminution du nombre d’infections à la Covid-19, à la politique adoptée par le secteur de la santé, qui a contribué à atteindre l’immunité collective de manière naturelle.