La situation sanitaire mondiale reste toujours soumise à l’évolution encore inquiétante de la pandémie du coronavirus. Après les premières vagues, les variants se sont multiplié. Alors que certains aient dévasté bien des pays, d’autres ont été très vite oubliés.
Cette fois, c’est le tour du variant dit Sud-Africain, et baptisé par la suite Omicron. Détecté pour la première fois au Botswana, en Afrique australe, il a été vite classé comme variant préoccupant par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Organisation Onusienne a toutefois indiqué à maintes reprises que ce variant, bien qu’il soit plus virulent que ses prédécesseurs, demeure moins dangereux que le variant Delta, qui a ravagé l’Algérie, et bien d’autre pays, au mois de juillet dernier.
Covid-19 : Omicron tue
Bien que l’OMS ait clairement affirmé que le variant Omicron ne cause que des symptômes « moyens ou légers », l’annonce du premier ministre britannique aujourd’hui vient démolir cette thèse qui n’était d’ailleurs que provisoire.
Boris Johnson a affirmé aujourd’hui, le lundi 13 décembre 2021, que le Royaume-Uni a enregistré un cas de décès dû à des complications liées à une contamination au variant Omicron. Le premier ministre britannique avait même laissé entendre qu’il pourrait y avoir d’autres décès dus à ce variant qui n’ont pas pu être recensés.
« Malheureusement, Omicron génère des hospitalisations et il a été confirmé qu’au moins un patient est décédé (des suites d’une contamination) au variant Omicron », a déploré le premier ministre britannique, aujourd’hui, lors d’une sortie qui l’avait mené à visiter un centre de vaccination à Londres