Covid-19 : Omicron fait un rebond « préoccupant », selon Derrar

Covid-19 : Omicron fait un rebond « préoccupant », selon Derrar

En Algérie, comme dans le reste du monde, le variant Omicron fait un bond pour le moins « préoccupant ». En raison de la forte contagiosité de la nouvelle souche de Covid, les cas de contamination ne cessent d’augmenter faisant craindre -tout comme avec le précédant « Delta »- une situation épidémique critique difficilement « maîtrisable ».

Le directeur général de l’institut pasteur (IPA), Fawzi Derrar, a dressé un bilan lié au nouveau variant Omicron qui fait froid dans le dos. La courbe épidémique continue de progresser donnant lieu à un nouvel épisode d’un feuilleton pandémique qui semble s’installer dans le temps.

Le nombre d’hospitalisations des patients atteints de la COVID-19 ne cesse de croitre. S’exprimant sur les ondes de la Radio de Sétif, Pr Derrar donne un chiffre effarant. Ils sont donc plus de 4200 personnes actuellement hospitalisées.

La forte contagiosité d’Omicron

Selon le PDG de l’IPA, les cas de contamination vont augmenter d’une manière spectaculaire dans les prochains jours, et ce, en raison de la forte contagiosité du nouveau variant.

Alors qu’il assure une dégringolade de l’emprise de Delta en Algérie, dont le taux de prévalence ne cesse de baisser – qui est passé de fin décembre au 13 janvier de 80% à 67% –  Pr Derrar atteste toutefois que la nouvelle souche dominera à l’avenir.

En effet, en l’espace de quelques jours, le taux de prévalence du variant Omicron est passé de 10% à 33%. La domination du variant est donc sans équivoque. « Nous avons enregistré, hier jeudi, 82 cas d’Omicron. Cela démontre une forte prédominance du nouveau Omicron ».

« Selon les données scientifiques dont nous disposons, la souche Omicron sera la plus répandue et la plus dominante au cours des deux prochaines semaines. La courbe d’infection passe de delta à Omicron à la fin du mois », déclare le Directeur de l’IPA.

Par ailleurs, Le Pr Derrar affirme que la nouvelle souche est moins virulente et moins dangereuse que Delta. En raison de sa forte propagation qui nécessite tout de même pour certaines personnes une hospitalisation, le PDG de l’IPA craint une nouvelle saturation des établissements de soins.