La pandémie de la COVID 19 a frappé le monde entier de plein fouet, et malgré une situation plutôt stabilisée, certains variants commencent à voir le jour et beaucoup de pays restent sur leurs gardes.
C’est dans ce contexte que beaucoup de spécialistes s’expriment quant à la réelle fin de cette pandémie et plusieurs d’entre eux estiment qu’il est impossible de prévoir la fin de celle-ci. En effet le directeur général de la prévention au ministère de la Santé, Djamel Fourar, a tenu à relativiser face à la situation, qui est plus globale et mondiale, ainsi que l’état des autres pays, en précisant « qu’il n’est pas possible de déterminer quand sera la fin de la pandémie de la COVID 19 ».
Il a d’ailleurs souligné l’importance de rester vigilants, et ce malgré une nette amélioration de la situation sanitaire. Il a appelé lors de la commémoration officielle de la Journée mondiale de l’hygiène des mains dans la Wilaya de Boumerdès, au maintien des différentes mesures de sécurité.
En effet, malgré une stabilisation très significative, plusieurs variants de la COVID 19 voient le jour mais sont tout de même moins virulents . C’est ce que relève le Dr Akhamouk,un membre du Comité scientifique de suivi de l’épidémie de coronavirus et chef du service des maladies infectieuses de l’hôpital de Tamanrasset, qui a affirmé qu’ils sont de moins en moins dangereux. Il avait même assuré sur la Radio de Sétif, le 4 mars 2022, être « optimiste plus que jamais, quant à une fin de la pandémie Covid-19, en Algérie. »
De plus, il a déclaré lors d’une interview à Radio Constantine que l’Algérie a enregistré des chiffres que nous n’avons pas vu dans d’autres pays, démontrant une meilleure maîtrise et une amélioration de la situation.
Le ministre s’exprime quant à l’impact de la pandémie
Cette pandémie de la COVID 19 a eu un impact sur l’ensemble de la population mondiale, qu’il soit sur l’économie, la santé physique ou psychologique .
Le ministre de la Santé, Abderrahmane Benbouzid, est revenu sur ce dernier lors de l’ouverture des activités de la Conférence nationale sur les maladies mentales ce jeudi 5 mai 2022. En effet, il a expliqué que l’organisation mondiale de la santé ( OMS ) élaborait un programme afin d’assister psychologiquement et socialement les individus dans les différents pays.
Pour rappel, l’OMS avait élaboré un plan global visant à développer leurs stratégies nationales en matière de santé mentale pour les années 2013-2017, et l’Algérie a adopter un plan national : celui de 2017-2020 qui est toujours en cours de mise en œuvre, malgré les différents obstacles dues aux retardements causés par la pandémie.
Cette intervention souligne l’ampleur des conséquences qu’a eut ce virus qui va au delà de la santé physique des individus.