Outre la gestion de la pandémie qui, en dépit en toutes les déclarations et les affirmations de l’exécutif d’en maitriser les mécanismes à l’apparition de la 3ème vague, la situation pandémique en Algérie semble, néanmoins, sur la corde raide dés lors qu’un nouveau variant du Covid-19 fait son apparition en Afrique du Sud. L’Etat réfléchi actuellement au scénario de sortie de crise avec la création d’un « pass sanitaire ».
Si, au départ, les conditions du voyage étaient limités à un test PCR de 36h et un autre antigénique qui, pour le Comité scientifique de suivi de l’évolution du Covid-19, étaient largement suffisants pour détecter d’éventuels cas positifs, aujourd’hui, les choses ont bien évolué.
En effet, le ministre de la santé avait plaidé, le mois dernier, pour l’application du pass sanitaire comme moyen d’inciter les Algériens à aller se faire vacciner, en attendant l’aval de l’exécutif. « l’instauration du pass sanitaire ne relève pas des prérogatives du ministère », avait-il déclaré.
Aujourd’hui, après plusieurs appels à l’instauration d’un pass vaccinal, dont celui de Dr Bekkat Berkani, le gouvernement a enfin réagi. Il annonce dans un communiqué publié, hier mardi, « la mise en place d’un « pass sanitaire » pour les voyageurs. « Cette mesure sera mise en œuvre dans les prochains jours pour ce qui est du transport de voyageurs par voie maritime ».
Pass sanitaire ou pass Vaccinal ?
Pass sanitaire ou pass vaccinal, la différence entre les deux certificats ne saute pas aux yeux, mais elle existe belle et bien.
Le pass sanitaire constitue une preuve numérique ou sur support papier qu’une personne peut avoir en obéissant à trois règles à savoir, se faire vacciner contre le Covid-19 ; passer un test PCR négatif de moins de 48 h ou de 72 h au maximum et enfin réception d’un résultat de test RT-PCR ou antigénique positif signalant son rétablissement après une infection au Covid-19.
Quant au pass vaccinal, il est délivré seulement aux personnes totalement vaccinées contre le Covid-19, c’est-à-dire aux personnes ayant réalisé un schéma vaccinal complet.
Ceci dit, la vaccination, rappelons-le, demeure le meilleur moyen de se protéger contre ce virus, d’empêcher sa propagation et ainsi préserver la santé collective.