Que cela soit en France, ou bien dans plusieurs autres pays à travers le monde, la diaspora Algérienne s’est mobilisée comme un seul homme afin de lutter contre la flambée de la covid-19 en Algérie, principalement causée par la rapide propagation du variant Delta du virus.
C’est dans ce contexte que des médecins Algériens établis à l’étranger, ainsi que plusieurs professionnels de la santé, ont décidé de renter au pays afin de prêter main forte à leurs collègues dépassés par le nombre croissant des patients.
En effet, une centaine de médecins et de praticiens de la santé établis dans de divers pays à travers le monde sont attendus en Algérie, cette semaine, afin de venir en aide au corps médical local, qui souffre au même titre que les malades des répercussions de la troisième vague de la covid-19. Cette bouffée d’oxygène qui sera offerte au personnel soignant en Algérie s’inscrit dans le cadre d’une initiative lancée par l’association Amitié populaire franco-algérienne (AAPFA).
Une centaine de médecins attendus : des soldats en renfort
C’est l’association Amitié populaire franco-algérienne (AAPFA) qui a décidé, dés le début de la troisième vague de la covid-19, particulièrement meurtrière en Algérie, d’organiser une expédition afin de rapatrier des praticiens de la santé d’origine algérienne résidant à l’étranger. Ces derniers se sont portés volontaires pour venir en aide à leurs collègues en Algérie.
Il s’agit d’une centaine de médecins et d’infirmiers établis en France, mais aussi en Belgique et en Suisse et dans d’autres pays à travers le monde, avait précisé le médecin Algérien exerçant en France, Hichem Nesseghraoui, qui affirme que l’association est une habituée de ce genre d’actions. Le docteur en a profité également pour lancer un appel aux autorités afin qu’elles puissent faciliter l’entrée, attendue pour le 7 aout, de ces praticiens.
Il s’agit, toujours selon le même intervenant, de plus de 150 médecins, infirmiers, pharmaciens, biologistes, réanimateurs et brancardiers. Ce renfort humain va être sans doute accompagné d’aides médicales, vu que la même association avait lancé plusieurs cagnottes dés le début de la troisième vague.