Las cas de contaminations à la Covid-19 amorcent une courbe descendante. Plusieurs wilayas à travers le territoire national n’ont annoncé aucun cas ces dernières 48 heures. D’autres régions ont enregistré moins de 10 cas dans la même période. Le retour à la normale est-il proche ?
Huit wilayas ont annoncé 0 cas d’infection au coronavirus ces dernières 48 heures, tandis que 10 autres ont enregistré moins de dix cas. La décrue se confirme, bien que certains spécialistes restent sceptiques et appellent à davantage de vigilance.
Dès le début de la flambée, le gouvernement a pris plusieurs mesures restrictives pour contrer l’avancée du virus. D’autres mesures prises dans la foulée, ont paralysé plusieurs secteurs, notamment ceux de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Covid-19 : le début de la fin ?
Alors que les étudiants ont rejoint leurs amphithéâtres à partir du premier février, après l’annonce du ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique d’un arrêt de 7 jours, voilà que les élèves s’apprêtent à leur emboiter le pas, en retournant aux bancs des classes le 6 février, après que le président Tebboune ait prolongé la suspension des cours la semaine dernière.
D’autres activités restent cependant suspendues suites à des décisions gouvernementales, dont certaines ont déjà été paralysées dès le début de la pandémie en 2020. Il s’agit notamment des manifestations scientifiques, culturelles et sportives, mais aussi des salles des fêtes et des hammams. Selon nos confrères du quotidien Le Soir d’Algérie, une décision sera prise très bientôt, et toujours selon la même source, tout indique « qu’une réouverture sera annoncée en début de la semaine prochaine ».
Ce retour à la normale va néanmoins être marqué par un protocole sanitaire qui sera encore en vigueur (port de masque et distanciation sociale). Certains spécialistes, à l’instar du professeur Nadir Boussouf, chef de service épidémiologie au CHU Ben-Badis de Constantine indique que cette semaine sera « décisive ». D’autres spécialistes, plus optimistes, comme c’est le cas de l’épidémiologiste Dr Khelifi, annoncent que «le nombre des contaminations va continuer à osciller puis diminuer considérablement pendant le mois de février, et au mois de mars, on devrait être à un niveau très bas».