Le Professeur Nadjat Loumi, directrice générale du CNPM, a abordé plusieurs points relatifs à la crise sanitaire que traverse l’Algérie actuellement
Dans un entretien accordé au quotidien Le Soir d’Algérie, le Pr Loumi a ainsi abordé le rôle du Centre National de pharmacovigilance et de matériovigilance durant la crise sanitaire (CNPM), et dans le cadre du suivi du processus de vaccination à travers le territoire national, ce samedi 13 mars 2021.
La DG a ainsi indiqué que « Depuis 2016, il a joint d’autres vigilances, telles que la vaccinovigilance, la réactovigilance, la cosmétovigilance, la phytovigilance et les compléments alimentaires. », avant d’ajouter que le centre a « pour mission également d’organiser des enquêtes en matière de pharmacovigilance, de matériovigilance et de proposer au ministre de la Santé des actions correctives après enquêtes »
Par ailleurs, Loumi précise que des formations sont données de manière annuelle par le CNPM dans un « cadre du développement du bon usage des médicaments, du suivi thérapeutique par le monitoring plasmatique des médicaments, et la promotion de l’usage rationnel des médicaments dans les unités de soins de bases »
Le rôle occupé par le CNPM durant la pandémie selon Nadjat Loumi
Questionnée sur l’importance du CNPM dans le cadre du coronavirus, la directrice affirme que la pandémie « a suscité une vigilance particulière que ce soit dans le traitement de la maladie, ou lors de la vaccination », ce qui a valu la création d’une plateforme spéciale au covid-19, permettant une interaction entre médecins et citoyens.
En ce qui concerne le suivi du processus de vaccination, de manière générale ou contre le covid, la professeure affirme que le CNPM a « formé des collaborateurs au niveau de chaque wilaya pour être nos principaux interlocuteurs des notifications des cas de manifestations post-vaccinales ». « Une fiche de déclaration élaborée par l’équipe du CNPM est mise à la disposition des professionnels de la santé et du patient. », a-t-elle ajouté.
Outre un suivi du processus, le Pr Loumi évoque également un suivi téléphonique des patients, dans le cas d’apparition d’éventuels effets secondaires indésirables. « Plusieurs notifications nous sont parvenues, ne représentant que des cas bénins, notamment des fièvres, céphalées, asthénie courbatures, nausées et vomissements, des syndromes pseudo-grippaux etc., mais aucun cas grave n’a été signalé pour les deux vaccins administrés. », affirme t-elle.