Après une phase aller à mettre aux oubliettes, 16e au classement avec 10 points, trois points défalqués par la Ligue de football professionnel (LFP) lors de la première journée, le CR Belouizdad a connu son pire début de saison.
Une situation chaotique tant au niveau administratif que technique qui avait, d’ailleurs, poussé les supporters du Chabab à faire des sit-in pour réclamer une meilleure prise en charge du club. Et après le rachat du club par Madar-Holding (ex-SNTA), rachat des actions du CSA/CRB, et l’arrivée de Saïd Allik comme manager général, les choses commencent à bouger dans le bon sens, au grand bonheur des fans.
Aussitôt installé, l’ancien président de l’USMA a commencé par remettre de l’ordre dans la maison du Chabab. Profitant de la trêve hivernale, Saïd Allik a engagé le coach Abdelkader Amrani, l’entraîneur champion d’Algérie en titre. Celui-ci, conscient de la difficulté de la tâche, accepte de relever le défi ; celui de relancer le CR Belouizdad et lui éviter le purgatoire. «Les choses avancent quand même, mais pas au rythme qu’on souhaitait. La situation du CRB est très compliquée. Un tas de dossiers que nous devons régler dans l’immédiat afin de pouvoir avancer sereinement sur les autres aspects que je peux qualifier d’urgent», avait déclaré Allik sur les colonnes de Compétition qui explique que parallèlement à la volonté d’assainir la situation des dettes des anciens joueurs au nombre de 38 qui se sont plaints à la CRL, qu’il considère comme le dossier «le plus compliqué», avec son équipe, il reste persuadé de sauver l’équipe de la relégation. «Ce que je peux dire, est que nous avons hérité d’une situation très compliquée et qu’il va falloir fournir des efforts énormes pour qu’il y ait un aboutissement.
La seule chose sur laquelle je peux être affirmatif, est que tous les moyens seront mis pour sortir le CRB de cette crise». Et pour repartir sur de bonnes bases, la nouvelle équipe dirigeante du Chabab a organisé un stage bloqué à l’Ecole de l’hôtellerie de Aïn Bénian (ESHRA) durant lequel le staff technique compte apporter sa touche. Ayant entamé sa mission dimanche avec sa nouvelle équipe, Amrani est entré dans le vif du sujet en arrêtant un programme adéquat. «Si nous avons annulé le stage prévu en Turquie, c’est pour des considérations purement techniques et administratives. On ne pouvait absolument pas rester sur le programme initial et que les nouvelles recrues rejoignent le regroupement avec plusieurs jours de retard. Nous avons, donc, jugé mieux que changer de lieu de stage qui se déroule à Aïn Bénian», précise Saïd Allik. Côté effectif, plusieurs noms sont annoncés du côté de Laâqiba, mais le manager général du CRB évoque les restrictions budgétaires. «Si nous n’avons pas encore recruté de nouveaux joueurs, c’est parce que nous n’avons pas encore réglé les dettes envers la CRL.
Ce dossier nous prend beaucoup de temps et nous force à dépenser beaucoup d’énergie pour le régler, d’autant plus que sur le plan réglementaire, le CRB n’est pas autorisé à recruter tant que le seuil des dettes au niveau de la CRL ne soit pas baissé au niveau autorisé». Toutefois, des pourparlers sont entamés avec certains éléments susceptibles de renforcer les rangs du Chabab. Pour ce qui des joueurs à libérer, Allik précise que la liste sera arrêtée incessamment. Et c’est Lotfi Amrouche, maintenant dans le staff technique, avec Amrani qui devrait arrêter la liste, selon Allik. «C’est à Amrouche d’en décider. C’est lui qui connaît l’équipe mieux que qui que ce soit.
Il est donc, le mieux placé pour prendre une telle décision». Avec l’arrivée d’Abdelkader Amrani à la barre technique du Chabab, les supporters estiment que l’équipe est en mesure de se relancer…
Ahmed Ammour
