Crash de l’avion au Mali «Possibilité d’identifier tous les corps»

Crash de l’avion au Mali «Possibilité d’identifier tous les corps»

Sa mission est purement technique. Et n’a pas pour tâche de déterminer les responsabilités pénales. Son chef anime d’ailleurs en début d’après-midi une conférence de presse pour dévoiler les premiers éléments de l’enquête.

L’enquête s’est basée particulièrement sur le décryptage de l’une des deux boîtes noires. Celle précisément qui a enregistré les paramètres du vol. La seconde chargée d’enregistrer les conversations et les échanges entre le cockpit et les tours de contrôle ne fonctionnait pas au moment du vol, selon certaines informations distillées par les radios françaises.

Par ailleurs, et concernant les victimes, le colonel Patrick Touron, chef adjoint de l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie française a été quasiment formel à son arrivée hier à l’aéroport de Roissy Charles De Gaulle en provenance du Mali. « Nous avons une forte probabilité d’identifier toutes les personnes », a-t-il affirmé en s’appuyant sur les 1.200 prélèvements effectués sur les lieux du crash.

Sur les circonstances du tragique accident, des éléments d’informations font état de la prise en sandwich de l’avion par deux violents orages. L’appareil a tenté d’éviter le premier, lorsque le suivant l’a rattrapé. Il a été littéralement prix en tenaille, ce qui explique, toujours selon ces informations rapportées par la presse malienne, sa perte de contrôle. Selon le colonel Patrick Touron,«l’avion est tombé avec une très grande vitesse vertivale, parce qu’il s’est littéralement pulvérisé. Le choc a été quasi instantané.»

Rappelons que 116 personnes ont péri dans ce crash, dont 6 Algériens. L’avion devait assurer le trajet Ouagadougou/Alger le 24 juillet dernier.

Le BEA anime une conférence de presse cet après-midi. L’Econews suivra en direct la conférence pour ses lecteurs.

Faouzia Ababsa