Info Algérie1 : Un « climat lourd » prévaut actuellement au sein de la compagnie aérienne Air Algérie, où la pression habituelle du rush des estivants, avec les inévitables retards, les crises de nerfs et les bagages qui n’arrivant pas dans le même vol, vient s’ajouter aux conséquences du crash du vol AH 5017.
Selon une source proche de l’enquête, les auditions se poursuivent, au QG de la gendarmerie nationale à Bab Djedid (Alger). Les enquêteurs, précise cette source, s’intéressent désormais au dossier de l’affrètement et plus particulièrement au cahier des charges.
L’âge des avions affrétés est passé de 10 ans à 20 ans
Les enquêteurs veulent savoir pourquoi et qui est derrière le changement de la condition relative à la durée de vie maximale des aéronefs à affréter par Air Algérie. Depuis dix mois, cette condition est portée à 20 ans au lieu de 10 ans. Selon notre source, le changement de cette disposition a permis à la compagnie espagnole Swiftair de se positionner sur le marché algérien.
Au niveau d’Air Algérie, beaucoup redoutent que l’affaire du crash, soit le révélateur des contradictions de cette entreprise qui cristallise à elle seule toutes les contradictions de l’Algérie, à savoir la mauvaise gestion, le sur-effectif (ratio personnel/aéronef), les recrutement de complaisance, le non respect de l’impératif de rotation pour la nomination des chefs et des agents d’escale, sachant que la plupart sont des intouchables, en poste depuis plusieurs années etc…
Mais à quelque chose malheur est bon ! Il ya leu en effet, d’espérer que ce crash soit une occasion pour les responsables du pays de mettre de l’ordre dans cette grande entreprise dont les seules performances sont aux antipodes des standards en vigueur dans les entreprises dignes de ce nom.