Au moment où le P-DG du groupe Madar, Charaf-Eddine Amara, a proposé une charte d’éthique, le CR Bélouizdad a fait une offre faramineuse pour un international burkinabé. Le document de l’offre a fuité et le moins que l’on puisse dire, il a fait le buzz sur les réseaux sociaux.
Le mercato estival 2024 n’est absolument pas comme les autres. Les cadors du championnat, qui ont derrière eux de solides sociétés étatiques, se permettent à faire des offres astronomiques aux joueurs convoités, notamment ceux évoluant à l’étranger.
Cela a suscité la réaction du P-DG du groupe Madar, propriétaire du CR Bélouizdad, Charaf-Eddine Amara. En effet, il a lancé un coup de gueule dans une publication sur les réseaux sociaux. L’ex-président de la Fédération algérienne de football renvoie ainsi dos-à-dos “les agents qui bluffent”, “les joueurs qui jouent le jeu” et les “recruteurs (clubs ndlr) conscients ou inconscients” qui payent.
Paradoxalement, le CRB a fait une offre astronomique pour un international burkinabé. Il s’agit du meneur de jeu du club tanzanien Young Africans, Stéphane Aziz Ki.
L’offre du CRB à Aziz Ki fait le buzz
Le document de l’offre faite au joueur, par le biais du président du club Mahdi Rabehi, a fuité de la direction bélouizdadi. Il a fait le tour sur les réseaux sociaux, où on voit bien, noir sur blanc, une proposition d’un salaire faramineux de 440.000 dollars, soit 34.000 euros par mois, pour un contrat de deux ans.
Ce n’est pas tout puisque l’international burkinabé (28 ans, 14 sélections et 2 buts) aura droit à divers avantages. Il s’agit de deux billets d’avion en classe affaire, un appartement meublé à Alger et un transport pour ses déplacements quotidiens. Finalement, le joueur a décliné l’offre puisqu’il a prolongé ce matin son contrat avec Young Africans.
Et l’éthique dont parle Charaf-Eddine Amara ? Entre ce que le patron de Madar Holding avance et ce que son club, le CRB, fait c’est deux mondes différents. Rappelons que Charaf-Eddine est visé par des enquêtes sur certains contrats et autres transactions passées à l’époque où il présidait l’instance fédérale.