Le ministre des Ressources en eau Mustapha Kamel Mihoubi a annoncé, ce lundi 19 avril, de nouvelles mesures en matière de gestion l’eau. Des mesures qui devront être lancées prochainement.
Intervenant sur les ondes de la Radio nationale, le ministre a évoqué une « charte sera présentée demain au Conseil interministériel » qui permettra de déterminer « efficacement l’usage rationnel des différentes sources de l’eau par ces temps de déficit pluviométrique ».
Il s’agit donc, selon le même responsable, de mesures qui interviendront dans le sillage d’une politique mise en place pour circonscrire l’effet du stress hydrique dû à une pluviométrie avare ces dernières années et lutter contre le gaspillage de cette ressource qui ne cesse de se raréfier.
Tout en commençant par l’inévitable « campagne de sensibilisation au niveau de plusieurs secteurs autour de cette charte », le ministre des Ressources en eau a expliqué qu’il faudra bien passer ensuite « à la répression par le biais d’une police de l’eau ».
Les principales prérogatives de cette « police de l’eau »
La police de l’eau évoquée par le premier responsable du secteur hydrique en Algérie sera mise en place « en temps opportun ». Elle aura comme prérogative « réprimander le gaspillage de l’eau d’où qu’il vient », tout en agissant, dit-il « avec force de loi et plein pouvoir ».
À ce propos, il indique que « la loi sur l’eau est en voie de révision et sera soumise à différents secteurs pour enrichissement avec des actions concrètes ». Ainsi, « le déficit sera, plus ou moins, rétabli », ajoute encore le même intervenant.
Pour faire face au phénomène de la ratification de cette denrée vitale, notamment due à la faible pluviométrie, Mustapha Kamel Mihoubi opte encore sur la nécessité de « ne plus se contenter des eaux de surface », mettant en avant l’objectif de son secteur qui est « d’aller vers l’eau non conventionnelle : eau sous-terraine, l’eau de mer dessalée, le recyclage de l’eau ».