Tout le monde sait que le personnel médical fait souvent face à des scènes de violence au niveau de nos hôpitaux algériens, que ce soit venant de la part des proches des patients ou d’autres personnes externes. Face à cette insécurité, pour regagner son poste de travail chaque matin, il faut s’armer de courage et de patience.
Dans le même sillage, deux infirmières de l’hôpital de Beni Messous, commune de la wilaya d’Alger; ont fait l’objet d’une agression à l’arme blanche. l’information a été rapporté dans un premier temps par El Hayat TV.
En effet, en ce mardi 28 juin, les environs de 8h00 du matin, alors que les deux infirmières s’apprêtaient à regagner leur lieu de travail. Celles-ci ont été surprises de la présence d’un inconnu, les attaquant utilisent une arme blanche.
Les faits se sont déroulés aux environs du cimetière de Beni Messous. Selon, l’agresseur des deux infirmières a tenté de voler celles-ci. Surpris de voir ses deux victimes résister, cet agresseur a fini par tuer l’une d’entre elles et à causer de graves blessures à l’autre.
Crime au CHU de Beni Messous : le décès de l’une des infirmières
Par ailleurs, les deux victimes ont rapidement été transportées vers l’hôpital. Cependant, alors que l’une d’entre elles a été transférée aux services de réanimation au CHU de Beni Messous; le personnel médical n’a rien pu faire pour sauver la vie de la seconde femme ( B. Fatma Zohra), dans la mesure où celle-ci était déjà morte.
Face à un tel crime, choqués de ce qui vient d’être arrivé à leur sœur, les proches de la défunte n’en reviennent pas. En effet, dans une déclaration au microphone d’AL Hayat TV; le frère de Fatma Zohra a déclaré que cette dernière a rendu son dernier souffle dans les bras de son père.
De leur côté, les services de police de la région ont lancé une enquête dans le but de connaître les circonstances du crime, mais aussi pour arrêter l’agresseur qui est toujours en fuite.
Ce n’est pas la première fois qu’un incident de ce genre arrive au niveau des hôpitaux algériens. Face à une insécurité totale; le personnel médical algérien souffre chaque jour de violence. Fatma Zohra et sa collègue en témoignent de cette situation.