Crise à l’APN : Ould Abbes somme Bouhadja de partir

Crise à l’APN : Ould Abbes somme Bouhadja de partir
« J’ai reçu une pétition de 320 signatures de retrait de confiance du président de l’APN. Si Saïd Bouhadja ne démissionne pas, les activités de l’APN seront gelées. » annonce, ce samedi, Djamel Ould Abbès.  Le  ton est donné et la messe est dite fixant ainsi le sort du 8ème président de l’Assemblée populaire nationale. Le bras de fer qui a débuté au sein de l’Hémicycle de Zighoud youcef entre les 320 députés et leur président vient d’être  transféré au niveau du vieux parti. Le FLN se solidarise avec ses représentants au sein de l’APN et menace de paralyser les activités parlementaires si Saïd Bouhadja refuse d’abdiquer.  Ould Abbès affirme que « Bouhadja doit se soumettre à la volonté de la majorité des députés et présenter sa démission ». Et d’enfoncer le clou en « conseillant » au P/APN de « préserver sa dignité en démissionnant ». Un délai est donné à ce dernier à qui sera « présentée, dimanche, la motion de retrait de confiance ». Bouhadja réunira, selon des indiscrétions, le bureau de l’Assemblée à qui il présentera sa démission. La sortie, ce samedi, de Djamel Ould Abbes a beaucoup de significations. Le secrétaire général du FLN n’est pas homme à se lancer dans une telle bataille si des « instructions » venant de plus haut ne lui avaient pas été données. Ce qui efface les minces espoirs cultivés par le malheureux président de l’APN qui comptait sur un quelconque secours de la présidence de la République qui l’aurait « placé » à la tête de l’APN. Le message d’un lâchage semble clair désavouant ainsi Saïd Bouhadja, victime de ses fantasmes.