L’Algérie semble occuper une grande place dans la précampagne électorale pour les présidentielles en France. Les candidats ne s’empêchent pas de revenir sur la crise diplomatique qui secoue les relations entre l’Algérie et la France à chaque occasion qui se présente.
Évoquée par le président sortant Emmanuel Macron et par les autres candidats, à savoir Eric Zemmour, Eric Ciotti, Marine Le Pen, Xavier Bertrand, ou encore le socialiste Arnaud Montebourg, l’Algérie constitue apparemment un excellent atout. Sans surprise aucune, la chef de l’extrême droite française a abordé cette question.
Intervenant sur France-info, Marine Le Pen a d’emblée abordé la question concernant la décision de la France de réduire de 50% les visas accordés aux Algériens comme riposte aux autorités algériennes qui aurait refusé de reprendre les ressortissants refoulés par la France.
À ce propos, elle a salué la décision de la France en affirmant que « c’est la bonne méthode ». Pour étayer ses propos, elle explique que « l’Algérie est un grand pays qui a obtenu son indépendance, mais il faut maintenant qu’elle agisse comme une grande nation qui respecte le droit international ».
Le Pen préconise de « suspendre carrément l’octroi des visas aux algériens »
D’ailleurs, la présidente du Rassemblement national ajoute que ce droit international est le suivant : « quand un de vos compatriotes est clandestin dans un autre pays, ce dernier a le droit de le renvoyer et l’autre pays est dans l’obligation de le récupérer ».
Plus loin encore, elle préconise de « suspendre carrément l’octroi des visas et le transfert de l’argent vers l’Algérie de quelque nature que ce soit ; dont l’intermédiaire des aides internationales ». D’ailleurs, elle indique que « 1,7% du PIB de l’Algérie provient des transferts de dons ».
En gros, la chef de l’extrême droite a souligné que « les choses ne vont pas bien avec l’Algérie ». Et face à cela, « l’Algérie doit respecter la France » à travers « le respect des décisions prises à l’encontre de ses ressortissants indésirables en France pour des raisons qui reviennent à leur présence illégale en France ou leur implication dans des crimes ».