L’effet déclenché par les dernières déclarations du président Français Emmanuel Macron ne faiblit pas. L’onde de choc s’internationalise, dépassant les relations entre la France et l’Algérie, et atteignant cette fois-ci le Parlement Arabe.
Pour rappel, le président Français Emmanuel Macron s’est attaqué aux dirigeants algériens, mais il avait également remis en cause l’existence de l’Algérie en tant que nation avant la colonisation Française. Un dérapage qui visait la Turquie, diront certains, mais qui demeure toutefois impardonnable, s’accordent la majorité des observateurs.
Créé à l’issue du sommet de sa Ligue de 2001, le parlement arabe a exprimé aujourd’hui dans communiqué « sa profonde indignation » suite aux propos commis par le président français Emmanuel Macron. Le communiqué du Parlement Arabe a notamment qualifié les déclarations de Macron « d’inacceptables et d’irresponsables ».
Les « Arabes » dénoncent « une agression sur l’ancestralité de l’Algérie »
Dans le même communiqué, le Parlement Arabe indique que les propos du président Français constituent une véritable « atteinte à l’histoire ancestrale de l’Algérie qui est un pan honorable de l’histoire du monde arabe, en particulier avec son riche héritage culturel de résistance, de sacrifice et de lutte pour la liberté ».
Le Parlement Arabe a également dénoncé des « déclarations qui nient une histoire coloniale haineuse gravée dans la mémoire de l’humanité ». Suite à cela, le communiqué souligne un indéfectible soutien « aux dirigeants et au peuple algériens contre tous les abus qui visent son identité, son héritage historique et ses exploits écrits par le sang de millions de martyrs ».
Pour conclure, le communiqué du parlement arabe souligne « la nécessité d’adhérer aux principes internationaux » concernant « le respect de la souveraineté des États et la non-ingérence dans leurs affaires intérieures ». Il a également réitéré son « soutien au processus démocratique prometteur de l’Algérie sous la houlette du Président de la République Abdelmadjid Tebboune ».