CRISE AU NIGER – L’Algérie continue de déployer des efforts diplomatiques inlassables pour trouver une solution pacifique à la crise au Niger et éviter, ainsi, une intervention militaire de forces étrangères qui se fait de plus en plus menaçante.
Dans ce sillage, le président Tebboune a chargé le ministre des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, d’entamer, à partir de ce mercredi 23 août, des visites de travail dans trois pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Il s’agit du Nigeria, du Bénin et du Ghana.
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« Le ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, chargé par le président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, entamera, à partir d’aujourd’hui (mercredi 23/8/2023, NDLR), des visites de travail au Nigeria, au Bénin et au Ghana, pour se concerter avec ses homologues, membres de la CEDEAO », lit-on dans le communiqué du MAE.
Les pourparlers porteront sur « la crise au Niger et les moyens de la prendre en charge, à travers la contribution à une solution politique qui évitera à ce pays et à la région tout entière les retombées d’une éventuelle escalade de la situation », ajoute le document.
Résolution de la crise au Niger : Les Etats-Unis sur la même longueur d’onde que l’Algérie
Par ailleurs, l’ambassadrice des États-Unis à Alger, Elizabeth Aubin, a affirmé hier, dans une intervention sur le plateau d’Ennahar TV, que la récente visite du MAE algérien, Ahmed Attaf, et sa rencontre avec son homologue américain, Antony Blinken, revêt « une importance particulière » dans le contexte géopolitique actuel.
Au sujet de la crise au Niger, Aubin a d’abord rappelé que l’Algérie représentait un partenaire important pour les États-Unis étant donné sa connaissance de la région du Sahel. Elle soulignera, ensuite, qu’il est important d’encourager les autorités nigérianes à envisager un dialogue politique afin de revenir à l’ordre constitutionnel.
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L’ambassadrice n’a pas manqué de préciser que la position américaine est tout à fait similaire à la position algérienne. « Nous aimerions voir le retour de l’ordre constitutionnel et nous espérons que le dialogue politique permettra la libération du président Mohamed Bazoum et de sa famille », déclarera-t-elle.