Le début de cette année 2021, a été marqué par une nouvelle disparition de l’huile de table des étales des magasins et des supermarchés. Une chose qui n’a pas manqué de faire réagir plusieurs hauts responsables de l’état, dont le président Tebboune.
Tous s’accordent à dire qu’il n’y a pas lieu de parler de pénurie, et qu’il s’agit plutôt des conséquences de comportements criminels des spéculateurs.
Aujourd’hui toutefois, Le Directeur général du contrôle économique et de la répression de la fraude (DGCERF) au ministère du Commerce, Mohamed Louhaidia, a tenu un discours ou il a pu dévoiler quelques chiffres qui peuvent éclairer les citoyens.
« Il n’y a pas de pénurie, mais une hausse de la demande »
Lors de son passage à l’émission de la chaine arabophone Echourouk TV, le responsable au sein du ministère du Commerce a déclaré qu’il « n’y a pas de pénurie dans l’huile de table, mais une hausse de la demande de ce produit ». Selon Louhaidia, le besoin en huile du marché national est estimé à 1.600 tonnes par jour, et c’est pour éviter tout manque, que la production a été doublée pour atteindre les 3.200 tonnes quotidiennement, affirme le même intervenant.
Louhaidia ajoute que 82 infractions concernant des activités liées à la spéculation ont été délivrées, ainsi que 72 PV judiciaires. Trois commerces ont également été fermés, et 4 commerçant sont désormais interdit d’approvisionnement, poursuit-il. Le responsable ajoute que 26 tonnes d’huile de tables ont été également saisis.
Le Directeur général du contrôle économique et de la répression de la fraude, indique enfin que le stock d’huile brute dont dispose l’Algérie est de 38.000 tonnes, ce qui suffit à approvisionner le marché pendant 24 jours sans interruption. 162.000 tonnes d’huile brute vont être bientôt réceptionnés, dévoile le responsable, qui explique que cela suffira à répondre aux besoins du marché pendant 3 autres mois.