La crise de l’huile de table en Algérie a poussé l’APN à réagir. Une commission d’enquête parlementaire qui a été créée autour de la pénurie de certains produits alimentaires de large consommation a entamé son travail aujourd’hui, le 16 janvier 2022.
La première halte de cette commission a été la wilaya de Oum el Bouaghi, ou les députés chargés de mener l’enquête se sont penchés sur le cas d’une usine, en l’occurrence celle de l’entreprise PROLIPOS, une huilerie qui fait dans le raffinage d’huiles d’origine végétale.
Selon un communiqué de l’Assemblée Nationale Populaire, cette entreprise risque la faillite après avoir « contribué » à dépasser la crise de l’huile. La même source indique que cette entreprise a fourni des effort considérables pour assurer la disponibilité de l’huile de table sur le marché national.
En attente de remboursement
L’entreprise « Prolipos » a été inspectée, indique le communiqué de l’APN, qui ajoute que les problèmes rencontrés par l’usine, qui produit environ 450 tonnes par jour, ont été entendus.
Cette usine, explique le communiqué, a activement contribué à la résolution de la crise en mobilisant d’importantes capacités financières et en empruntant auprès des banques pour se procurer la matière première dont le prix a connu une hausse sans précédent sur les marchés mondiaux.
Conformément aux lois, l’entreprise s’attendait à être indemnisée, chose qui ne s’est pas faite, ce qui met actuellement l’usine au bord d’un véritable gouffre financier à cause des prêts bancaires qu’elle a accumulé et qu’elle ne peut payer, car sa demande de remboursement a été refusée.