Plusieurs pays dans le monde connaissent, à l’heure actuelle, une crise du logement sans précédent. Tout comme le Québec, l’Irlande, la Belgique… la France fait face aujourd’hui à un manque cruel de logement. Poussées par le contexte inflationniste que connait le pays, les conséquences de cette crise se ressentent beaucoup plus du côté des ressortissants étrangers, notamment des étudiants.
En effet, le marché de l’immobilier étant saturé, de nombreux étudiants étrangers, dont des Algériens, ont raté leur rentrée universitaire à cause de cette crise du logement. Après avoir suivi leur rêve de poursuivre leurs études sur le territoire français, ces étudiants se sont retrouvé à faire face à un nouvel obstacle, celui de trouver un endroit les accueillants.
Si certains ont eu la chance de bénéficier d’un logement Crous, d’autres doivent se battre pour tenter de trouver un petit studio les accueillant, durant leur année universitaire, alors que les offres de studio en location se font rare, dans plusieurs régions de France.
Il importe de le préciser, la pénurie du logement n’est pas le seul problème rencontré par ces étudiants. En effet, cette situation a engendré une hausse du loyer qui touche non seulement les studios et appartement en location, mais aussi les prix des auberges.
Face à la crise du logement, une étudiante algérienne désespère et songe à abandonner ses études en France
C’est vers ces auberges que la majorité des étudiants algériens se tournent. À 30 euros pour la nuit, ce tarif reste cher pour le mois, mais pas à hauteur des prix pratiqués par les hôtels. À vrai dire, ces étudiants n’ont pas d’autres choix que de faire appel aux auberges les plus proches de leurs universités, et parfois se pencher vers des Airbnb, pour y séjourner quelque temps.
Parmi ces étudiants qui rencontrent des difficultés à se loger, Wissem, une jeune étudiante algérienne. Âgée de 20 ans, cette dernière est inscrite à l’école d’architecture de Rennes pour poursuivre ses études. Cependant, à défaut de trouver un logement, l’Algérienne s’est installée dans l’auberge le plus proche à son école.
Par ailleurs, dans son témoignage au journal Libération, Wissem a fait part du parcours du combattant qu’elle traverse, au moment où elle doit se concentrer sur ses études. En effet, arrivée en France, le mois d’août dernier. L’Algérienne a affirmé que, durant sa quête de logement, elle fait souvent face à une absence totale de réponse et quand la chance lui sourit, elle découvre plus tard que c’est une arnaque.
La jeune wissem a même fait part de ses intentions à la même source. En effet, l’Algérienne songe à tirer un trait sur ses études en France, si elle ne parvient pas à dénicher un logement.