Dans son dernier rapport, l’union des étudiants de France (Unef) a fait part d’une augmentation des coûts de la vie étudiante en France de 6.47% en comparaison avec l’année dernière. Cette augmentation s’explique principalement par la hausse des prix des produits de première nécessité, mais aussi par l’augmentation des loyers dans plusieurs régions de France.
En effet, avec le peu de résidences universitaires et le nombre important de personnes qui ne bénéficient pas des services du Crous, les étudiants en France, notamment les Algériens, se retrouvent face à cette crise, mais surtout à celle de trouver un logement à moindre coût.
Les étudiants algériens face à la crise du logement en France
Toujours selon l’Unef, le loyer connaît aujourd’hui une augmentation de 2.08% dans les grandes villes françaises. Ainsi, les étudiants algériens qui louent à Paris, par exemple, se retrouvent face à l’obligation de dépenser, en moyenne, 862 euros pour un logement, 574 euros à Bordeaux et 511 euros à la Rochelle.
Par ailleurs, face à cette hausse sans précédent, la situation s’enfonce encore plus avec l’arrivée de la prochaine rentrée universitaire. Dans la mesure où, les agences immobilières affichent de large listes d’attente pour la visite des biens destinés pour cette catégorie. Une situation dénoncée par l’Unef. Mais aussi par la diaspora algérienne qui éprouve des difficultés à se loger avec l’approche de la rentrée universitaire.
C’est le cas de Ramdane, un étudiant algérien de 21 ans qui a quitté l’Algérie pour poursuivre ses études à Saint-Jérôme. En effet, dans un témoignage à France Bleu, Ramdane met en lumière le fait que le Crous dispose de chambres pour résidence vacantes, mais que des centaines, voire des milliers d’étudiants se retrouvent à chercher ailleurs un logement pour la prochaine année universitaire.
En effet, l’étudiant algérien affirme, à la même source, qu’il est à la recherche d’un logement depuis des mois, mais qu’il se retrouve aujourd’hui face à une impasse, celle des loyers excessifs.