De nombreux Algériens font appel à l’immigration pour se lancer dans une nouvelle aventure de vie, mais aussi pour réaliser des projets de carrières à l’étranger. Parmi ces personnes, celles qui choisissent le Canada, pour construire leurs nouvelles vies.
Cependant, après toutes les démarches administratives, et à leur arrivée sur le territoire canadien, ces ressortissants algériens constatent que la vie n’est pas toujours rose dans ce pays. Ces derniers se retrouvent face aux premiers obstacles de la vie, notamment à la crise du logement.
En effet, sans emploi ni historique de crédit et à défaut d’épuiser toutes leurs économies, plusieurs ressortissants algériens se heurtent à la crise du logement au Canada. Ces nouveaux arrivants se retrouvent face à des refus catégoriques dans leur recherche de logement. Et quand la chance leur sourit, ils doivent payer de six à douze mois d’avance. Malheureusement, ce n’est pas tout le monde qui peut débourser une telle somme d’un seul coup.
Faute de trouver un logement, une Algérienne quitte le Canada et renonce à ses rêves
C’est le cas de Yasmine M. Quand elle a rejoint le Canada en qualité de résidente temporaire, cette famille algérienne, de trois personnes, a trouvé du mal pour louer un logement dans la région de York. En effet, pendant ses recherches de logement, Yasmine fait toujours face à des demandes d’historique de crédit ou l’exigence de payer un an de loyer en avance.
Face à ces contraintes, la famille algérienne décide alors de changer de région et de s’installer pour quelque temps à Vaughan. Suite à la cherté de la vie, les économies de la famille ont commencé à se corser. Pour rappel, pour une famille de trois personnes, le gouvernement canadien exige 20371 dollars canadiens de fond.
Une situation qui a poussé Yasmine et sa famille à repenser leur installation au Canada. Et renoncer à tous leurs projets dans ce pays. « On a tout abandonné, on a vendu tous nos meubles », a fait savoir cette femme algérienne à Radio Canada. Pour cette dernière, cet épisode à briser la confiance qu’elle portait pour ses ambitions, ses projets. Malgré leur retour en Algérie, cette famille souhaite que le gouvernement canadien informe davantage les candidats de l’immigration sur la situation du logement, mais aussi sur leur droit dans ce pays. Yasmine et sa famille se préparent déjà pour tenter une nouvelle fois l’aventure canadienne, mieux armés face aux difficultés de la vie dans ce pays.