Le secrétaire d’État adjoint par intérim aux Affaires du Proche-Orient, Joey Hood a expliqué, hier jeudi, que l’Algérie est un partenaire pour les États-Unis d’Amérique dans la région de l’Afrique du Nord et du moyen orient. Le responsable américain a également souligné que l’Algérie joue son rôle dans l’élaboration d’un plan qui va aider la Libye à sortir de sa crise.
Joey Hood, secrétaire d’État adjoint par intérim aux Affaires du Proche-Orient a également déclaré, lors d’un point de presse tenu à la capitale allemande Berlin, que son pays ne pourra que s’opposer “fermement” à toute escalade ou intervention militaire qui “ne fera qu’aggraver la crise” en Libye. En outre, le haut responsable américain a souligné devant Les dirigeants de différents pays, dont l’Algérie, que « l’ingrédient le plus important pour faire réussir la réconciliation nationale est que les Libyens eux-mêmes soient déterminés à aller vers ce but ».
L’Algérie partenaire des USA
En marge de la Conférence Berlin 2 sur la Libye, Joey Hood, secrétaire d’État adjoint par intérim aux Affaires du Proche-Orient a été contacté par le media arabophone Al Bilad, pour lequel il a confié que « l’Algérie est un partenaire des États-Unis d’Amérique qui joue un rôle constructif afin d’aider au redressement de la Libye ». Cette déclaration est une réponse à une question concernant la vision de Washington pour Alger, dans le cadre de la crise libyenne.
En outre, le responsable américain a également confié que la fermeture, par les forces militaires du Haftar, du point frontalier avec l’Algérie, est un geste qui ne jouit nullement d’un soutien international. Pour les États-Unis, seul le gouvernement libyen est apte à prendre de telles décisions.
Pour le responsable américain “le départ des forces étrangères que ça soit des troupes ou des mercenaires permettra au gouvernement libyen d’unifier leurs forces armées sous une seule commande et construire des relations saines avec des pays de leur choix et non pas parce qu’ils ont été forcés”.