Alors qu’il était pressenti au poste d’émissaire onusien en Libye, l’ancien chef de la diplomatie algérienne, Ramtane Lamamra, s’est vu opposer un nie catégorique de la part des Américains.
En effet, Le chef de l’ONU, Antonio Guterres, recherche une nouvelle personnalité pour le rôle d’émissaire des Nations unies pour la Libye, selon des diplomates. Washington a refusé d’endosser la candidature de l’Algérien Ramtane Lamamra, pressenti pour cette fonction, malgré l’approbation rapide de 14 des 15 pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU, les Etats Unis d’Amérique bloquent toujours cette décision.
Il y a un mois, la nomination de l’ex-ministre algérien des Affaires étrangères (2013-2017) semblait pourtant acquise. Mais pas pour les Etats-Unis qui ont multiplié « les questions » alors que « tout le monde » était d’accord avec ce choix, selon un diplomate.
Selon une autre source diplomatique, les États-Unis se sont opposés à la nomination de Lamamra après les pressions exercées par l’Égypte et les Émirats, qui soutiennent mérechal Khalifa Hafter et considèrent Lamamara très proche du gouvernement de réconciliation nationale, opposé à leur allié, cependant, une autres source estime qu’il a pu être jugé par Washington trop proche de la Russie, accusée de soutenir le maréchal Haftar avec des mercenaires, ce dont Moscou se défend.
Pour rappel, le diplomate algérien a été nominé afin de succéder au libanais Ghassan Salamé qui a démissionné le 2 mars dernier pour des raisons de santé.
Rédaction d’Algérie360