La polémique autour de la flambée des prix et la pénurie de l’huile de table en Algérie, prend de l’ampleur à la veille d’un mois de pic de la demande par les ménages et certaines activités qui prospèrent en cette période, en l’occurrence au mois sacré du Ramadhan.
Dans des déclarations accordées aujourd’hui aux médias, Mouloud Ouali porte-parole du groupe Cevital a apporté plus de précisions concernant cette polémique niant toutefois, la réduction de l’offre et la hausse des prix des produits Cevital.
« Au niveau de Cevital, nous n’assistons à aucune pénurie d’approvisionnement ni à une augmentation des prix. Les prix de nos produits (ELIO) sont plafonnés par l’État, ils ne peuvent être vendus au-dessus de 600 Da », a affirmé porte-parole du groupe Cevital.
Par conséquent, Mouloud Ouali a rejeté la responsabilité sur les distributeurs, affirmant que la distribution des produits de Cevital n’est pas dans les prérogatives de l’entreprise, mais de celles des distributeurs, « Nous notre travail consiste à produire des quantités suffisantes et assuré l’approvisionnement en huile de table, mais en ce qui concerne la distribution des produits, ce n’es n’est pas du ressort du Groupe Cevilal», a-t-il précisé.
Issad Rabrab : « On n’a pas de problème de production »
De sa part, Issad Rebrab, président du groupe agroalimentaire Cevital, a également réagi a la polémique en marge en marge de l’inauguration d’un salon des produits alimentaires à la Safex d’Alger,
Issad Rabrab a déclaré, « On n’a pas de problème de production. Il n’y a pas de problème de manque de l’huile, Nous avons des surproductions, il n’y a absolument aucun problème, ni de production, ni de stocks ».
À noter qu’hier, Omar Rebrab, vice-président du complexe « Cevital », avait affirmé que le stock de Cevital est suffisant pour approvisionner le marché national, ainsi que le reste des concessionnaires actifs sur le marché.
Ce dernier avait révélé que, la perturbation dans l’approvisionnement en huile de table, constatée sur le marché national durant les dernières semaines, est due aux commerçants détaillants qui refusent de se faire facturer leurs achats auprès des grossistes et des producteurs.
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