Visiblement, les jours de Djahid Zefizef à la tête de la fédération algérienne de football sont désormais comptés. Critiqué sévèrement par le média étatique Algérie Presse Service (APS), le président de la FAF ne devrait pas aller jusqu’au terme de son mandat qui expirera en 2025.
Il y a une année, Djahid Zefizef avait été élu président de la fédération algérienne de football pour succéder à Charef-Eddine Amara, qui avait annoncé sa démission 48 heures après l’élimination de la sélection algérienne de football de la Coupe du Monde-2022 face au Cameroun.
Il faut dire que la première année du mandat de Zefizef a été marquée par plusieurs échecs. Mais son échec aux élections pour un poste au comité exécutif de la confédération africaine de football, jeudi dernier face à son concurrent direct, le Libyen Abdelhakim Alshelmani, n’a pas été du gout de l’état algérien. Et pour preuve, le président de la FAF a été sévèrement critiqué par Algérie Presse Service (APS).
Zefizef poussé vers la porte de sortie ?
Le média étatique n’a pas été tendre envers Djahid Zefizef dans son article paru hier, avec comme titre : « Zefizef, l’échec de trop ». En effet, il l’a accusé ouvertement de ne pas avoir « respecté son engagement d’offrir à l’Algérie une meilleure représentativité au sein de l’instance continentale, malgré tous les moyens mis à sa disposition par les pouvoirs publics ».
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Dans son article, Algérie Presse Service a rappelé les différents échecs du responsable de la première instance du football en Algérie. « Depuis l’élection de Zefizef à la tête de la FAF, le football algérien a été secoué par une série d’échecs, notamment au niveau des jeunes sélections nationales, avec des résultats décevants qui reflètent une gestion déficitaire qui secoue le football national ».
L’APS a également remis en cause la mauvaise gestion de la FAF sous la coupe de Zefizef. « En plus des résultats catastrophiques, la FAF a omis d’engager la sélection féminine aux éliminatoires des JO-2024 de Paris. Le secrétaire général de la FAF Mounir Debichi a même reconnu devant les médias cette « bourde administrative ». Cela témoigne de l’amateurisme qui caractérise la gestion au sein de l’instance fédérale ».
Décidément sur un siège éjectable, les jours de Djahid Zefizef à la tête de la FAF sont désormais comptés. Apparemment, l’annonce « imminente » du Comex de la CAF du déroulement de la CAN-2025 au Maroc va l’enfoncer.