Croissance économique : l’Algérie en tête du classement en 2024, selon les prévisions du FMI

Croissance économique : l’Algérie en tête du classement en 2024, selon les prévisions du FMI

L’Algérie entrevoit un horizon économique plus clair en cette fin d’année 2024 ! Selon le FMI (Fonds Monétaire International), l’économie algérienne pourrait se hisser en tête du classement des économies les plus performantes de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient (MENA) cette année.

Avec une croissance économique projetée de 3.8 %, l’Algérie gagne du terrain, pouvant surpasser les leaders de ces régions. Dont l’Arabie Saoudite, le Koweït et l’Égypte. Dans ce contexte, le FMI met en lumière des éléments clés, incluant des réformes ambitieuses visant la maitrise de l’inflation et le soutien du pouvoir d’achat des citoyens algériens. Ainsi que le dynamisme des secteurs phares, en particulier le domaine énergétique.

Secteur énergétique : le pilier de la croissance économique de l’Algérie en 2024

Dans le contexte économique mondial actuel, marqué par les fluctuations de prix des matières premières. L’Algérie émerge avec l’ambition de soutenir son économie, tirant le meilleur parti des hausses des prix des produits énergétiques.

En effet, les ressources hydrocarbures continuent de jouer un rôle moteur pour l’économie algérienne. En 2024, les recettes générées du secteur énergétique, avec le pétrole et le gaz. Contribuent de manière significative à solidifier la position économique de l’Algérie, à l’échelle continentale comme mondiale.

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Par ailleurs, elles constituent un axe stratégique, permettent de financer les projets publics et les initiatives de diversification économique. Ainsi, selon le FMI, l’Algérie est sur une bonne lancée pour devenir un leader de la région MENA.

Quelles sont les réformes prévues pour renforcer la compétitivité de l’Algérie ?

Pour bâtir un avenir économique solide et durable, l’Algérie mise sur de nombreuses réformes, à savoir :

  • Diversification économique : l’Algérie prévoit de réduire sa dépendance aux hydrocarbures par la promotion de secteurs non énergétiques comme l’agriculture ;
  • Réformes juridiques et simplification administrative : le gouvernement vise également à alléger les réglementations pour les investisseurs étrangers, offrant un cadre accessible et attractif ;
  • Soutien aux PME (petites et moyennes entreprises) : dans l’optique de stimuler l’entrepreneuriat et créer davantage d’opportunités d’emploi, les initiatives locales relèvent de l’intérêt des autorités ;
  • Stabilisation de la monnaie nationale : dans l’objectif de protéger le pouvoir d’achat des algériens et contrôler l’inflation, l’Algérie prévoit de renforcer la valeur du dinar algérien ;
  • Autosuffisance et diminution du recours aux importations : cela implique le développement de la production nationale, notamment dans le secteur agricole et industriel ;

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Cette feuille de route, dont la majorité des objectifs sont inscrits dans le projet de loi de finances 2025, ouvre la voie à une économie locale plus équilibrée. Préparant ainsi le terrain à une stabilité à long terme.