Le monde artistique est en deuil ce soir en Algérie. Une étoile qui ornait son ciel vient de s’éteindre. En effet, le chanteur de chaâbi, Aziouz Raïs, a rendu son dernier souffle, ce samedi soir, à l’âge de 68 ans, à la suite d’un accident vasculaire cérébral (AVC).
La triste nouvelle a été annoncée par son fils, Reda Rais, sur son compte Facebook vers les environs de 22 h. « Qu’Allah t’accorde sa miséricorde très cher père », a-t-il écrit dans un sobre faire-part.
En cette douloureuse occasion, la rédaction d’Algérie360 présente ses sincères condoléances aux proches de feu Aziouz Raïs ainsi qu’à toute la famille artistique algérienne. « Nous sommes à Dieu et c’est à Lui que nous ferons retour ».
Courte biographie de Aziouz Raïs
Aziouz Raïs naquit le 25 août 1954 à la Ville des roses, Blida, au sein d’une famille algéroise. C’était un interprète du style populaire algérien, le chaâbi. Il commença sa carrière d’artiste, en 1969 en produisant des chansons pour animer des fêtes de mariages. Son nom gagnera en célébrité à partir des années 1990, avec notamment le remarquable succès de son titre « Bellah alik ya raiah » (بالله عليك يا الرايح كان ريت غزالي).
Ainsi, pour beaucoup d’Algériens, la musique d’Aziouz Raïs restera à jamais synonyme de mariage, de fête et de réjouissance. « Il vous suffit de me mettre dans une voiture avec du Aziouz Raïs pour que j’aie l’impression d’avoir la bague au doigt en robe blanche », a écrit une de ses fans sur Twitter pour lui rendre hommage… de son vivant !
Nous vous laissons avec l’une de ses plus belles chansons, Msiti ou nsiti (مسيتي ونسيتي – tu as tout oublié)…