Culture : …Parutions/ nouveautés…

Culture :  …Parutions/ nouveautés…

“De l’UGEMA à l’UNEA” d’Ahmed Mahi

Paru aux éditions Inas, cet ouvrage, dédié à la mémoire de Houari Mouffok, président de l’UNEA, a pour sous-titre “Témoignage sur le mouvement étudiant (1959-1965)”. Sur la quatrième de couverture, on peut lire : “En écrivant ce texte, j’ai essayé de montrer les processus historiques à la base de la création de l’UNEA, Union nationale des étudiants algériens.

J’ai signalé quelques axes de son engagement, son rapport à la société, le dévouement de ses dirigeants et militants au travers de son existence si courte, intense et brutalement brisée. J’y ai mis en relief le rôle éminent joué par Houari Mouffok qui nous a quittés pour toujours, au mois de décembre 2013. Sa disparition, aussi discrète que fut sa vie, m’a replongé dans l’histoire pour l’interroger. Fils du mouvement national, la révolution lui a ouvert les yeux et forgé sa raison.

Elle l’a plongé dans un engagement militant pour la libération nationale, le progrès et la justice sociale. De 1959 à 1965 sa fougue et son intelligence ont été mis au service de la refondation de l’UGEMA. Au travers de notre expérience commune au sein de l’UGEMA puis de l’UNEA et des enseignements ni exhaustifs ni définitifs que je relate dans ce livre, j’ai voulu souligner que l’engagement signifiait la conscience des libertés individuelles et collectives, le respect de la pensée et donc de la pratique démocratique au service de notre pays, dans le sens du progrès et de la justice sociale.” Prix : 650 DA.

“Moudhakirat” El-Amine Bechichi (Tome I)

Paru aux éditions Anep, cet ouvrage est le premier tome des mémoires d’El-Amine Bechichi, dans lequel il se raconte, de sa naissance jusqu’à l’indépendance de l’Algérie. Il rend également, dans ce livre, un hommage appuyé à son père. Pour l’éditeur, ces mémoires constituent un moyen pour les jeunes, surtout ceux qui sont nés lors des deux dernières décennies, de découvrir le parcours, l’engagement et le sacrifice des générations qui les ont précédés. C’est un parcours militant, riche en rencontres, raconté avec honnêteté et spontanéité, que nous livre El-Amine Bechichi. Un parcours dans la politique, la culture, l’art, l’information et la lutte (et le militantisme) pour la liberté et la dignité. Prix : 700 DA.

“L’aliénation colonialiste et la résistance de la famille algérienne” de Salima Sahraoui-Bouaziz et Rabah Bouaziz

Paru initialement en 1961 chez la Cité-Editeur, cet ouvrage vient de paraître aux éditions Casbah dans la collection Essais. “J’espère que cet ouvrage ‘militant’, écrit par deux patriotes pleinement engagés dans la lutte clandestine, saura encore intéresser des lectrices et lecteurs d’aujourd’hui et les aidera à mieux connaître et comprendre notre douloureux passé de colonisés, à travers quelques-unes des violations de notre personnalité, dont certaines séquelles transparaissent encore dans notre société actuelle.

Qu’ils soient fiers aussi de leurs aînés(es) qui ont opposé depuis l’invasion des troupes françaises en 1830 une résistance farouche et sans répit à la violence coloniale, avant de passer résolument à la lutte armée dans la nuit du 31 octobre au 1er novembre 1954, jusqu’à la victoire…”, peut-on lire sur la quatrième de couverture. Prix : 800 DA.

“Pages de novembre” de Amar Belkhodja

“Tumultueux pendant les années de lutte pour la libération nationale, les hauts massifs de la ‘Gaâda’ se sont retranchés dans le silence…L’air est sec… La chaîne du Djebel Amour se laisse désormais bercer par le temps… Le terrain est difficile, les monts sont péniblement pénétrables, la nature se présente à l’homme dans ses aspects fantastiques, sauvages et envoûtants à la fois.

La révolution parraine le mariage de l’homme avec la nature. Les katibas circulent dans une zone qui reste pendant plusieurs années sous le contrôle de l’ALN… Et des années durant, les troupes françaises, fortes en nombre et en matériel, sont harcelées farouchement. Embuscades, accrochages, batailles ne se comptent plus. Les opérations de ratissage se soldent par des échecs lamentables”, peut-on lire sur la quatrième de couverture de cet ouvrage, paru aux éditions Alpha. Prix : 600 DA.

“Al-Malika” d’Amin Zaoui

Ecrit en langue arabe et paru aux éditions El-Ikhtilef, le nouveau roman d’Amin Zaoui s’intéresse à un couple mixte : une Algérienne et un Chinois. Une histoire d’amour contrariée et rejetée par la société. C’est aussi un roman qui expose et présente des réalités sociales, politiques et économiques. Il est raconté par deux narrateurs, les personnages principaux. Egalement paru au Liban, “ce roman aborde avec plus d’audace et de la profondeur la faillite morale et intellectuelle d’une société dans son rejet de l’autre et son refus de la différence”. Prix : 650 DA.

“Chiffra min sarab” de Smaïl Ben Saâda

Paru aux éditions Chihab, ce roman – le deuxième de Smaïl Ben Saâda après “Majnoun Tarablous”, paru en 2010 chez un éditeur tunisien – raconte une passionnante course poursuite qui a pour théâtre Alger la Blanche. C’est l’histoire de Jacob Mayer, un agent des services secrets américains aux origines algériennes, qui cherche à mettre la main sur un code classé secret défense.

Ce code permettra à cet espion de faire fortune en le revendant à la CIA. Ce thriller haletant riche en rebondissements et en surprises, sur fond de magouilles et de conspirations, met en scène un personnage qui ne devra compter que sur lui-même, sur son intelligence surtout et sa ruse. Parviendra-t-il à déchiffrer le code et le revendre ? Là est toute la question. Prix : 750 DA.

“Je m’excuse pour le bonheur” de Saeeda Otmanetolba

Passionnée d’écriture depuis son plus jeune âge, elle fait ses armes dans le journal “Nounou”, où elle participe avec l’écriture de plusieurs petites histoires pour enfants. Ce premier recueil de poésie, paru aux éditions Lazhari Labter, dans la collection Ilhem, est un mélange d’émotions, d’expériences et d’imagination qui sonne comme un vers de “Djamel Amrani, l’homme insulaire” à qui Saeeda voue une grande admiration. Entre une vie professionnelle pleine de succès et une vie personnelle baignant dans l’art et la littérature, elle entame aussi l’écriture d’un roman, en y mettant tout son amour pour la vie. Prix : 200 DA.

“Tigditt, quand le théâtre s’emballe” de Aziz Mouats

Paru aux éditions Apic, “Tigditt, quand le théâtre s’emballe – épopée du festival national du théâtre amateur de Mostaganem” de Aziz Mouats, préfacé par Kamel Bendimered, raconte la fabuleuse aventure d’un festival dédié à 4e art. “Voilà quarante-sept ans de clameurs, sans que le festival du théâtre amateur de Mostaganem ne montre le moindre signe d’essoufflement ou de lassitude. Ni les intrigues ni les renoncements n’auront réussi à émousser l’engouement des jeunes comédiens envers cette glorieuse manifestation, dont la notoriété et l’éclat n’ont de cesse de s’amplifier au fil des ans.

Pour autant, la première manifestation nationale depuis l’avènement de l’indépendance de l’Algérie n’aura pas eu l’honneur d’un texte retraçant ses balbutiements premiers (…) A l’orée de ce travail, totalement dédié au mouvement culturel et son évolution dans une coquette ville de province, Tigditt, il est une évidence que l’histoire du festival de Mostaganem reste à écrire. Cet ouvrage ne pouvait relater toutes les facettes de ce mouvement théâtral, sans précédent dans l’histoire de l’Algérie contemporaine. Il n’est que le reflet d’une activité bouillonnante à laquelle la jeunesse algérienne s’est toujours identifiée sans compter”, écrit Aziz Mouats. Prix : 700 DA.

“Théâtre de marionnettes en Algérie et ailleurs” de Mohammed Kali

Depuis très peu, le théâtre de manipulation en Algérie a commencé à évoluer vers une pratique qui le libère des œillères aliénantes qui limitaient ses ambitions éthiques et esthétiques. Depuis l’indépendance où il est le fait d’artistes nationaux, il a été réduit à un puéril amusement pour enfants outrancièrement moraliste. Depuis peu, quelques compagnies s’efforcent de se mettre en phase avec la pratique contemporaine à travers le monde, investissant de nouvelles techniques et s’ouvrant à d’autres thématiques que les contes princiers ou animaliers.

Le présent essai, paru aux éditions Dar El-Kitab El-Arabi, avec le soutien du Festival national du théâtre de marionnette, a pour ambition d’apporter son écot à cette évolution et contribuer à asseoir cette avancée. Il se propose de mettre en perspective ce qui existe par le biais d’un périple à travers l’aventure du théâtre de manipulation (marionnettes, ombres, etc.) tant à travers le temps que l’espace, en terre algérienne qu’ailleurs de par le monde. Prix : 400 DA.

“Le 4e mandat expliqué à ma fille” du HIC

Paru aux éditions Dalimen et postfacé par Safy Boutella, cet album de bande dessinée, titré “Le 4e mandat expliqué à ma fille, et accessoirement facebook expliqué à ma mère”, est l’œuvre du caricaturiste et l’auteur de bande dessinée Hic. Se mettant en scène, il essaie d’expliquer, avec humour, et comme l’intitulé de l’ouvrage l’indique, ce qu’est le 4e mandat à sa fille. Mais l’exercice s’avère difficile pour lui en tant que père, et amusant pour nous autres lecteurs.

Que va-t-il pouvoir dire à sa fille ? La réponse dans l’ouvrage qu’il signe tous les jours au niveau du stand des éditions Dalimen (B22, pavillon central). Safy Boutella note dans son texte : “Saluons-le [Hic] également d’oser aborder un sujet qui, manifestement, contribue à retisser le lien générationnel.” Prix : 1300 DA.

“La fontaine de Sidi-Hassan” d’Ahmed Benzelikha

En arrivant à Alger, la veille du débarquement français, le peintre espagnol Delbrezecque ne s’imaginait pas peindre un portrait du bey sur fond d’arme secrète, d’idylle contrariée et d’implacable lutte du bien et du mal. C’est ainsi que Da-Mohand l’inventeur d’El-Tarèq, Mourad le Saharien, l’infâme Si-Amar, la belle et intelligence Hasna, Saïd El-Maadhadi le chasseur de fauves et tant d’autres personnages réels ou imaginaires animeront la vive trame romanesque de ce livre, où la fontaine pérenne de Sidi Hassan démontrera, à l’instar de l’inscription que porte son fronton, que “Seul Dieu est victorieux”. Ce roman vient de paraître aux éditions Casbah. Prix : 500 DA.

“L’Evangile selon Joe” de Joe Okitawonya Malandy

“Cette histoire vous parle de mon passé. J’ai eu la chance de voir beaucoup de choses défiler dans ma petite vie, cela m’a poussé à croire que si on vit des moments de joie ou de tristesse cela ne dépend pas de nous, mais du destin qui planifie tout à l’avance. L’homme ne peut pas changer son destin, mais il peut organiser le temps qui lui est donné. Il m’arrive parfois de dire que la vie est une journée de 24 heures et que les années sont des heures qui passent trop vite”, écrit l’auteur de ce récit intitulé “l’Evangile selon Joe, histoire romancée de ma vie (1978-20..)”, paru aux éditions Lazhari Labter dans la collection Passe Poche. Prix : 300 DA.