Le président de l’Union arabe de cyclisme (UAC), Cheikh Fayçal Humaïd Al Qassimi, qui a félicité la Fédération algérienne de cyclisme pour la réussite des Championnats arabes qu’a organisé Mostaganem en ce début de septembre, a fustigé au passage certaines nations arabes qui n’ont pas pris part à la compétition notamment le Maroc et l’Arabie Saoudite.
M. Al Qassimi, qui a rappelé que l’Union cycliste internationale (UCI) reconnaît les compétitions organisées par l’UAC, appelle l’UCI à sévir contre les pays qui ne répondent pas présents aux compétitions arabes. «Personnellement, je regrette le forfait des nations qui ont les moyens matériel et humain pour y prendre part», a indiqué Cheikh Al Qassimi au site internet de la FAC en faisant allusion surtout au Maroc et l’Arabie Saoudite qui ont brillé par leur absence à Mostaganem. «Il est inconcevable que des pays comme le Soudan, le Yémen et le Liban, des pays où la situation est difficile, font des efforts pour être présents aux championnats arabes, tandis que l’Arabie Saoudite ou le Maroc : des nations où la situation est totalement différente, ne se manifestent pas», a-t-il précisé en affirmant ne pas «trouver de justifications pour ces forfaits». «Si la situation perdure, l’Union arabe sera dans l’obligation de prendre des mesures fermes», a-t-il averti. «La reconnaissance de nos compétitions par l’UCI, dont nous nous félicitons, devait prendre effet à partir de ce rendez-vous de Mostaganem, mais par manque de temps, il a été décidé de la reporter à nos prochains championnats du VTT prévus en novembre 2018 dans le Sultanat d’Oman», a-t-il dit. Il a précisé que ce sera «la première compétition de l’Union dont les points gagnés compteront dans les classements de nos cyclistes en prévision de leurs qualifications aux Championnats du monde et aux Jeux olympiques».
A l’avenir, le calendrier de l’Union sera riche et varié et devrait comporter plusieurs compétitions des différentes épreuves et catégories dont les courses du BMX. Enfin, comme toutes les instances sportives internationales, l’UAC tend dans sa politique de solidarité à aider les sélections nationales en difficulté. «Nous faisons de notre mieux pour trouver des sponsors pour nos activités et nous souhaitons que la reconnaissance de l’UCI contribuera grandement en ce sens», a relevé Cheikh Al Qassimi soutenant qu’en «fonction de nos entrées, nous allons aider les fédérations nationales et il est fort possible que l’Union prenne en charge des cyclistes ciblés et les envoyer dans le centre mondial de l’UCI pour préparation et amélioration de leur niveau».
Ah. A.