Le niveau technique de la 14e édition du Grand Prix international cycliste d’Alger a été « acceptable » , estiment les techniciens des équipes algériennes et étrangères ayant pris part à la compétition, organisée du 31 octobre au 3 novembre.
« Le Grand Prix d´Alger a été marqué par un parcours très difficile avec des cols de 2e et 3e catégorie, ce qui a permis à mes coureurs de donner le meilleur d’eux-mêmes pour être sacrés. Je suis vraiment satisfait car c’est le début de la saison pour toutes les équipes. » , a déclaré à l´APS le directeur sportif du GS Pétroliers (GSP), Khalil Tamarent.
Les coureurs du GSP ont dominé sans partage la 14e édition du Grand Prix international d’Alger en décrochant la première place par équipes et trois maillots de la compétition, à savoir le jaune du vainqueur, décroché par Abdellah Benyoucef, ainsi que les maillots vert du meilleur sprinteur et blanc du meilleur espoir, revenus à Hamza Yacine.
« Ça a été très bénéfique pour nos jeunes cyclistes de différentes sélections qui ont pu se mesurer à des athlètes beaucoup plus expérimentés qui ont déjà fait des tours réputés à l’étranger. C´est le retour du cyclisme algérien à ses bonnes habitudes qui ont fait sa gloire par le passé », a affirmé de son côté, Tahar Lagab, coordinateur général de la compétition.
Il a estimé également qu’il y a un groupe de cyclistes d´un niveau appréciable notamment de l’Atlas Blidéen à l’image d’Abderaouf Bengayou, vainqueur du maillot à pois du meilleur grimpeur et ceux du Club Sovac sans oublier les Marocains menés par Essaid Abelouache.
En revanche, les autres équipes ont un niveau tout juste moyen, notamment la formation espagnole, Celesta qui participe au rendez-vous d’Alger en étant en période de fin de saison, estime Tahar Lagab.
De son côté, le directeur sportif du Club Sovac, Mohamed Mokhtari, n´a pas caché sa satisfaction quant au niveau de la manifestation qui revient à Alger après sept ans d´absence. « Le niveau est loin d´être décevant. Il ne faut pas oublier que nous sommes au début de la saison et les coureurs commencent à peine à s’habituer au rythme de la compétition. C’est un bon début de saison après les championnats arabes des clubs de Biskra et le Tour d’Algérie cycliste 2017.
» Nous avons une équipe composée de jeunes coureurs qui manquent énormément de kilomètres dans les jambes, contrairement aux coureurs du GSP qui ont beaucoup plus d’expérience. La différence s´est faite ressentir et c´est normale. » a estimé Mokhtari qui regrette également l’absence de la commission anti-dopage.
Le président de la Ligue d’Alger, Daoued Messaoud, a regretté pour sa part l`absence d`un nombre plus important de sélections étrangères à cette édition qui aurait connu une autre dimension.
« Le Grand Prix d`Alger revient pour redonner un autre élan au cyclisme national. Ce Prix que nous avons officiellement inscrit au programme de l`Union cycliste internationale pour le mois de février prochain, marquera pour la Ligue d`Alger la relance de la petite reine au plan national. » a conclu Daoued Messaoud.
Treize équipes représentant six pays ont pris part à la 14e édition du Grand Prix international d’Alger. Il s’agit de l’Algérie, l’Espagne (Celesta), les Emirats arabes Unis (Al-Nasr), Lybie, Maroc et Syrie (deux sélections).
L’Algérie a été représentée par sept clubs: AS Sûreté Nationale, GS Pétrolier, Atlas Blidéen, Vélo Club Sovac, Ligue d’Alger, Sélection du Centre et UFC Blida.