C’est le jour de la date butoir pour l’application du plan de paix en Syrie et les violences se poursuivent. Damas affirme avoir retiré des unités militaires de certaines provinces. Et estime que le cessez-le-feu doit commencer avec l’arrivée d’observateurs internationaux. Arrivée dont aucune date n’a encore été fixée. Cette mission d’au moins 200 observateurs doit théoriquement intervenir après la cessation des hostilités.
“Nous avons retiré des troupes de quelques villes en appliquant le point C du plan de Kofi Annan”, a précisé le ministre syrien des Affaires étrangères qui est en Russie, alliée de la Syrie. Walid Mouallem a également accusé la Turquie d’armer les rebelles et d’aider les militants à pénétrer en Syrie.
La Russie, qui avec la Chine a bloqué deux résolutions à l’Onu condamnant la répression du mouvement de contestation, a émis une petite critique envers Damas. “Je pense que les autorités syriennes pourraient être plus actives, plus efficaces et plus décisives pour appliquer à temps le plan de Kofi Annan”, a lancé le chef de la diplomatie russe.
Selon des activistes, l’armée syrienne a continué de bombarder les villes de Hama et Homs ce mardi et la présence de chars à Douma, dans les faubourgs de Damas, a été signalé.
Les rebelles de l’Armée syrienne libre ont annoncé qu’ils ne respecteraient la trêve que si les forces de Bachar al-Assad se retiraient effectivement des agglomérations.