Actuellement en fuite, après avoir acheté la nationalité du Vanuatu, le général Ghali Belkecir voit son image en Algérie se dégrader de plus en plus. Après avoir écopé d’une peine de 20 ans de prison assortie d’un mandat d’arrêt international, le général fugitif est désormais privé de tous ses galons. De général tout puissant il devient simple Djoundi.
Ex-premier homme à la gendarmerie nationale, le général Ghali Belkecir était l’un des gros calibres de l’ancien régime. Suite à la chute de Bouteflika, le désormais ancien général avait pressenti la traque et a décidé de quitter vite le pays, avec sa femme. Ils se sont installés en Espagne dans un premier temps, avant d’acheter la citoyenneté de Vanuatu.
De général à Djoundi : le déclin de Belkecir
Belkcir n’est plus général. Désormais, l’ex-patron de la gendarmerie nationale n’est qu’un simple Djoundi, un homme de troupe. C’est en tout cas ce que rapporte nos confrères d’El Watan qui précisent que la casassion de son grade de général a eu lieu quelques semaines avant son procès par contumace devant le tribunal militaire de Blida. Un procès qui s’est soldé par sa condamnation à 20 ans de prison.
C’est sur la demande du président de la République, qui est aussi ministre de la Défense et chef suprême des forces armées, que la décision de priver Belkecir de ses galons a été prise par le conseil de discipline militaire. Il s’agit d’une sanction très lourde, mais qui figure quand même dans la loi.
«La radiation du tableau d’avancement pour une durée déterminée, la rétrogradation dans le grade, la cassation de grade et la remise au rang de Djoundi, la radiation des rangs de l’Armée nationale populaire par mesure disciplinaire», indique l’article 72 de l’ordonnance 06-02, qui porte sur le statut général des personnels militaires. Il est à rappeler que le général Belkecir est poursuivi pour haute trahison.