Les commissions d’enquête dépêchées par la Cour des comptes en mai 2016 ont dénombré 1920 dossiers liés au pillage du « foncier rare » dans lesquels sont impliqués des personnes influentes qui auraint confisqué des espaces, des coopératives agricoles collective et individuelle pour y construire – par des voies détournées- des projets de logements promotionnels et de luxueuses villas.
Selon nos sources, les enquêteurs, dont des experts et juges spécialisés dans les questions de foncier aient mené des investigations à travers 20 wilayas du pays, et ce après avoir été destinataires d’un dossier détaillé sur de graves dépassements et le pillage des terres agricoles.
Les premiers éléments des enquêtes diligentées ont révélé que le phénomène ait touché essentiellement les wilayas du Centre, entre autres Alger, Bouira, Boumerdès, Blida, Tipasa, Médéa et Aïn Defla.
Ils ont recensé 1920 dossiers inhérents à l’accaparement de foncier rare, dont bon nombre de propriétaires terriens privés auraient cédé leurs terres cultivées au profit de la « mafia du foncier » qui les a détournées de leur vocation agricole à travers des contrats non conformes à la loi.
Ce qui aurait réduit dangereusement la surface des terrains cultivables qui cèdent place au béton qui les dévore de plus en plus.
Les enquêteurs ont réussi à déceler les dépassements et des violations ainsi qu’à identifier les auteurs, dans des personnes influentes au sein des institutions officielles, seraient elles-aussi impliquées dans la spoliation de vastes espaces et des coopératives agricoles -détournés de leur vocation- et où sont érigés désormais des bâtiments et de luxueuses villas.
Force est de constater que le phénomène a pris ces dernières années des proportions alarmantes dans les grandes villes, notamment côtières où des promoteurs immobiliers, profitant de l’appui des parlementaires et de hauts responsables, seraient parvenus à reprendre aux prix « dérisoires » des exploitations agricoles dont ont bénéficié jadis des agriculteurs!